Comment cela c'est-il passé. Comment notre héros a t-il put se retrouver ici. Et ce ici, quel est-il? Ce qui se trouve autour de lui, aurait put être pire, surtout si ses geôlier savaient vraiment qui, ils avaient enfermé. Trois murs humides et moisissant, se refermant par des grilles pour former un carré, bref une prison. A l'intérieur, Oga, et quelque autre personnes. Toutes ces personnes avaient un regard furieux qui flamboyait et qui aurait put éclairer la pièce et la réchauffer pendant un long moment. Toutes ces personnes regardaient de ces même yeux une seul et autre...personne...si on pouvait appeler ça une personne. Oga était le seul a resté tranquille, sans une once de fureur ou de colère envers cet..homme. Oga non plus resté assez dubitatif sur le sujet. C'était un homme, rien de plus normal, hormis le faite, qu'il avait la tête d'un ours en peluche. Cela aurait put être, un masque ou une grosse tête factice pour ce déguiser, mais après plusieurs heures en compagnie de ce personnage, il semblerait que ce soit sa vrai tête....Le monde dans lequel Oga vit est certes parfois étrange, mais la, on atteignait un certain sommet.

Nous avons donc Oga, des gens, et ce personnage. Il y a aussi la prison, entre autre. L'histoire de tout ça semble encore plus hors norme que le personnage responsable de ça. Oui si vous êtes assez intelligents, vous avez compris que c'est l'homme à la tête de peluche, qu'Oga a décidé d'appeler "nounours" et que pour des raisons que certain comprendrons et que d'autre non, nous allons l'appeler par le même nom. Donc ce nounours, est donc le responsable de tout cet enfermement général. Par un concours de circonstance auquel tout le monde crois, mais auquel Oga reste assez interrogateur, donc nounours, personnage turbulent et agissant dans les rues de logue town, a réussi à faire enfermer avec lui des badauds et passants qui se trouvaient près de lui sur le moment et Oga faisait partit de ceux la.

Il était vrai que la prison puait, qu'elle était vachement humide, que l'atmosphère était plus tourné à l'orage, que presque toute la cellule voulait foutre sur la face a nounours et qu'Oga, lui n'en avait rien à foutre. Dehors il faisait vachement chaud et la il était au frais. Au début il était aussi au calme, mais certain commencé s'enervé dangereusement, de rester enfermé à cause de quelqu'un qu'ils ne connaissaient pas. Et au bout d'un moment Oga décida finalement de bouger. Non par envie personnel si l'on veut, mais juste que son attitude a ne pas s'énerver lui aussi; contre nounours; interpella plusieurs personne et certain, croyant qu'il était de mèche avec face de peluche, commencèrent aussi à se tournait vers le révolutionnaire. La situation devenait quelque peu ennuyante et Oga décida qu'il était temps d'agir. Il se leva alors et fixa tout le monde d'un oeil qui se voulait calme pour lui, mais qui fit taire tout le monde. S'approchant alors des grilles, il jeta un coup oeil à droite et a gauche et aperçu le geôlier. Jeune, très bien habillé et surtout fatigué de rester debout à attendre et à ne rien faire. Tendant le bras à travers les barreaux de sa cage, Oga fit mine de trembler et dit doucement:

"Hé, geôlier!! Vous auriez pas un peu d'eau s'il vous plait??"

Le jeune marine s'approcha et commença à tendre sa main avec une cruche d'eau pleine, Oga attrapa alors d'un coup vif le bras du jeune marine et se raccrochant fermement sur sa veste. Le marine montra un air surpris lorsqu'Oga tira d'un sec dessus et que le marine se retrouva plaqué contre la grille. Oga lui dit alors à l'oreille, d'une voix lente et presque mortuaire:

"C'est veste son toujours aussi solide et aussi bien ajusté, pour qu'elle ne se déchire pas sans raison....comme c'est dommage...zéro gravity!"

Au moment ou Oga fini sa phrase, le marine se retrouva suspendu en l'air par aucun objet apparent, puis lorsqu'Oga fit un signe de main vers la droite, le jeune soldat se retrouva expulsé vers le fond du couloir à très vive allure et il fut assommé sur le coup. Oga sourit brièvement et leva son autre bras qui tenait dans sa main...les clefs de la prison. Dans les cinq minutes qui suivirent, la porte fut ouverte et Oga ouvrit aussi les autres grille de chaque geôle. Dans sa tête, il savait que sortir ne serait pas trop compliqué, mais si c'était en plus le bordel, ça n'en serait que plus facile.

Combien de minutes venaient de s'écouler, une, voir deux, tout au plus. Oga était resté en arrière, histoire de laisser les premier prisonnier occuper les marines, pendant que lui il aurait le champ complétement libre. Alors qu'il sortit enfin la tête du couloir des cellules, il remarqua qu'un certain tumulte résonnait dans le bâtiment. Le plan semblait donc fonctionner comme il le souhaitait et Oga se dirigea vers la salle de garde. Etait-il fou?? Non pas du tout, mais comme vous essayer de deviner pourquoi il partait en direction de la salle de garde, alors qu'il aurait du se dépêcher de s'en aller, on va vous donnez une explication que voici. Naturellement Oga ne fut pas mis en prison avec ses armes et il devait les récupérer à tout pris.

Pénétrant dans la salle qui se trouvait inoccupé comme il le souhaitait, Oga chercha un peu partout mais ne trouva rien. Evidemment lorsqu'on a besoin de la chance faut toujours attendre pour en avoir...Ouvrant et retournant plusieurs bureaux et armoires, Oga entendit alors du bruit au dessus, puis derrière lui. Se retournant vivement, il ne vit rien du tout au début mais son nez se remplit d'une odeur qu'il n'appréciait guère. Baissant alors son regard Oga vit ce qui ressemblez a une bouteille rempli de liquide et un torchon en feu au goulot....Le révolutionnaire lâcha un bref:

"Merde!!!"

Et il partir en courant, sortant le plus vite possible de la pièce. A peine la porte atteinte plusieurs fênetre firent entendre leur bruit de destruction et dans la seconde qui suivit la salle de garde se transforma en un gigantesque et infernal brasier. Il avait eu assez de temps pour voir que ses armes ne se trouvaient pas dans la pièce d'avant et il savait ou il les trouveraient maintenant. Mais y arriverait-il à temps avant que l'endroit ne soit entièrement à la merci des flammes car a présent c'est tout le bâtiment qui se trouvait être en train de bruler tel un enfer sur terre. La fumée acre et irrespirable était presque plus meurtrière que le feu lui même. Se dirigeant à présent vers l'armurerie, Oga entendait des cris et des gémissement venant d'à peu prés tout autour de lui. Des portes volaient en éclats devant lui laissant apparaitre des soldats de la marine en proie au flamme. Qui pouvait donc être aussi cruel pour avoir laissé bruler ses propres alliés?

Le temps presser à présent et Oga ne pouvait plus s'attarder devant l'horreur et les visions de personne brulant vive dans la prison. L'armurerie fut plus difficile à atteindre mais Oga y parvint finalement et trouva tout de suite ses armes posait avec nonchalance a l'entré de la pièce. Il repartit aussitôt et dans la seconde qui suivit, ses oreilles sifflèrent tout à coup, sans corps sembla flotter un moment en l'air pour ensuite être percuté par un pans de mur qui l'écrasa directement contre un autre. Le bras armé de la révolution était intelligent, mais sur ce coup la, il avait manqué de perspicacité en oubliant les quantité non négligeable de poudre pour les fusil et les canon qui devaient se trouvait dans la prison. Manquant encore une fois de chance, la plus grande quantité de ces objet se trouvaient dans l'armurerie et venait de sauter, d'exploser et de tout balayer juste après qu'Oga ait quitté la pièce.

Se retrouvant écraser sous des gravats Oga fut sous le choc pendant un moment et il resta allongé tentant de retrouver ses esprits. Il resta en tout 5 secondes tout au plus au sol, mais cela lui paru une éternité. Se remotivant, il tenta de repousser le mur qui l'écrasait encore de sa propre force, mais il avait encore les membres du corps tout tremblant. Faisant alors appel à ses pouvoir il envoya valdinguer le mur à l'opposé, mais sa cherché a doser sa force et le mur s'écrasa contre l'autre au fond de la pièce et ouvrit une brèche non négligeable dans la pierre déjà fragilisé par l'explosion d'avant. Toussant à en recracher ses poumon, notre héros regarda autour de lui en se relevant et s'aperçut que le souffle de l'explosion avait était le feu sur une grande zone. Profitant de cet extinction temporaire Oga couru vers l'ouverture, n'oubliant pas le moins du monde ces armes. Il arriva à la brèche et se pencha pour voir qu'il se trouvait au premier étage. Un petit saut de rien du tout, ce n'est pas ça qui le tuerait, surtout avec ce qu'il venait de ce passer. Se préparant à sauter quelque bang sonore retentirent et le révolutionnaire du sortirent ses pistolets et tirer en même temps qu'il sautait. Touchant le sol, il fit un roulé-boulé et se retrouva derrière des tonneaux. Des cris et des ordres retentirent alors...Oga était-il sortit du bon coté ou venait-il de tombé dans la gueule du loup.

[P.S: je me suis permis de poster avant nounours , n'ayant aucune nouvelle de lui, pense que le sujet ne va se passer qu'entre toi et moi Edgar.]

[ Je me permet de poster, puisque tu m'y a invité sur la Box Oga, et en espérant que ça te convienne aussi Edgar ]

C'était un bel après midi, le soleil frappait fort et la sueur perlait sur le front des habitants de Logue Town. Liha détestait ce temps sec. Certes il était moins éprouvant que les conditions dans lesquelles elle avait vécu la majeure partie de sa vie, mais rien n'y faisait, pas de pluie en plein jour, cela ne lui semblait pas naturel. Elle s'attendait à ce que la pluie tombe à tout moment. Malheureusement pour elle, les seuls nuages porteurs d'eau n'apparaissaient qu'à l'horizon et ne seraient surement pas sur la ville avant de longues heures.
Elle était en ville pour une raison précise, rencontrer un contact. Les révolutionnaires semblaient trouver un malin plaisir à donner des instructions floues et énigmatique

"A la ville de Logue tu te rendras. Le gars bizarre qui cuisine comme un morse tu trouveras. En contact avec lui tu entreras"

Lui avait-on écrit sur un morceau d'écorce. Elle ignorait tout de ce personnage, si il était membre de la révolution, si il voulait la rejoindre aussi, si on attendait d'elle qu'elle le surveille, si c'était un supérieur, nada, que dalle, peau de balle. Mais elle avait fait le serment d'obéir et de servir la cause. C'était un serment sacré, les révolutionnaire étaient devenus pour l'instant son peuple d'accueil. Bref, elle était perdue en plein milieu urbain, autant dire pas son terrain de prédilection et elle devait trouver quoi... un morse qui cuisine ? Elle songea qu'il devait avoir de longue dents... ou une mauvaise haleine. La jeune Tihan'di commençait à désespérer de le trouver un jour quand un bruit sourd retentit au loin. N'ayant de toute manière aucune meilleure piste, elle prit la direction du nord, d'où provenaient maintenant d'autres sons sourds et répétés. Ces bruits elle avait appris à les reconnaitre sur le continent, c'étaient les bruits de la guerre des civilisés. Des explosifs, des coups de fusils, c'était à coup sur la marine.

Elle tenta de se faire aussi discrète que possible sur les lieux. Elle repéra, posté sur un piédestal, un type avec long fusil qui pointait un bâtiment en flammes. D'autres personnes se pressaient tout autours et dans tous les sens. Un peu plus loin il y avait un type qui semblait donner des ordres aux marines. Liha se devait de faire preuve de discrétion, et pourtant la situation ne s'y prêtait pas. Le terrain était beaucoup trop à découvert, les ennemis étaient nombreux, il n'y avait personne en particulier à sauver... Ca craignait un peu comme plan.

Et tout à coup un morceau du mur du bâtiment en flamme vola en éclats et un type en bondit, arrivant droit dans la mire du sniper qu'elle avait repéré un peu plus tôt.
Quelque chose de curieux se dégageait de l'homme qui venait de sortir du bâtiment, et Liha était bien décidée à en apprendre davantage avant de mettre les voiles et de retourner sur la piste de son contact.
Aussi, rapidement, elle sortit l'un de ses couteaux et le lança sur le type au fusil. Ce dernier s'écroula sur le sol, inconscient et blessé.
Espérant qu'on ne l'ai pas remarquée - après tout le sniper s'était mis dans un coin sombre pour ne pas se faire voir - elle attrapa la casquette du marine, la posa sur sa tête avec précision et poussa le corps inanimé de sa victime dans un coin.

Le plus gros obstacle sur cette place était certainement le drôle de gars qui donnait des ordres. Ainsi, elle décida qu'il lui fallait observer avant d'agir. Elle récupéra aussi l'arme du marine et épia la scène à travers la lunette du fusil...

Elle se força à imaginer plusieurs plans de bataille pour le cas où elle aurait à combattre. Elle repéra également les différentes issues qui lui permettraient de prendre la fuite. Elles n'étaient pas nombreuses. Il y avait deux ruelles sombres, de beaux coupes-gorges qui serviraient peut-être à éliminer un marine ou l'autre, mais rien de vraiment probant. Et puis tout ce feu qui se dégageait, comme si il ne faisait pas déjà assez sec et chaud comme ça. Toutefois elle songea que la fumée pourrait éventuellement servir de couverture et facilité une retraite. D'autant que l'épais nuage noir commençait doucement à se répandre sur la place...

Oga attendit quelque seconde derrière ses tonneaux de bois. IL rechargea ses pistolets et ajusta son bisento dans son dos. Il n'était pas près à en découdre et il ne souhaitait pas le combat. Le révolutionnaire n'était pas du genre à foncer dans le tas sans réfléchir et sans être préparé. Jetant un dernier coup d'oeil entre les tonneaux pour voir si personne ne l'empêcherait d'amorcer une retraite stratégique, il aperçut un homme curieusement habillé et criant différent ordre aux marines sur place. Ce devait donc être l'officier en charge de la prison. Son attitude ne réjouit guère notre héros et lorsqu'il vit son adversaire sortir son fusil, Oga se dit qu'il était bien temps de s'en aller. Plaquant une main au sol, il mit en route sa technique de déplacement et il recula d'un seul coup de cinq mètres. Juste après il regarda son abri de fortune de 2 minutes partir en débris. Il n'y avait eu, aucun bruit, mais juste quelque chose de grand et blanc venant couper en deux l'ex-cachette.

Oga resta perplexe et dans un semi silence il ne bougea pas et regarda l'officier apparaitre du nuage de poussière laissé par la destruction des tonneaux. Celui-ci n'ayant pas aperçu Oga qui le regardait mètres plus loin, un air quelque peu déconcerté sur son visage, dit soudain:

"Il est où ce putain de cadavre ?"

Oga repris ses esprits et lâcha à voix haute, en plaquant de nouveau ses main sur le sol:

"Bien, désolé soldat, mais j'avais était admis par erreur et j'était juste de passage, il est temps de partir je crois...."

Sa phrase à peine terminé, le révolutionnaire recula d'un seul coup de mètres, puis, alors que ses main ne quittaient presque plus le sol, il continua, presque sans interruption, à faire des bond de mètres. Ses jambes ou ses pieds ne bougeaient pas et seul un oeil très expérimenté s'apercevrait que ses pieds ne touchait même plus le sol. Mais comme il se trouvaient à, à peine un centimètre des pavés qui se trouvait sous ses même pieds, il était vraiment difficile de s'en apercevoir. Oga continua comme sa et très vite il recula de plus en plus loin. En tournant la tête il aperçu une fille bien caché, mais qui sauta aux yeux d'Oga, car celle-ci portait des habit de la marine. Oga ne souriant pas le moins du monde dit un bref:

"La révolution vous souhaite une très mauvaise journée soldat!!"

Et après cette courte phrase, sa marche arrière, presque comique, continua.

Ce fut la vue de ce soldat caché, ou alors le plaisir de revenir à la liberté et de retrouver son restaurant de puis longtemps fermé, qui l'avait empêché de bien voir son environnement à ce moment la? Quoiqu'il en soit, la "retraite stratégique" d'Oga fini d'un seul lorsque celui-ci fonça droit en marche arrière dans une maison. Celle-ci pourrissant, et n'étant faite que de bois ne résista pas à Oga, qui pénétra à l'intérieur par un mur laissant une brèche béante à l'endroit ou il passa. Percutant table et buffet Oga arrêta se manège. Au début cela avait était presque drôle, mais cette incursion dans la maison venait d'un seul coup de passablement l'énervé. Se relevant, il regarda à travers des carreaux des marines accourir et se préparant tout autour de la maison. Retirant la poussière qui se trouvait sur ses habit, Oga se dirigea vers la porte d'entrée de la maison qu'il ouvrit pour ensuite parler à poursuivant, laissant une main sur l'encadrement de cette même porte pour s'accouder. Soupirant un bon coup, Oga engagea la conversation:

"Bon soldat, vous êtes bien gentils, mais j'aimerai savoir pourquoi vous me suivez? Au dernière nouvelle vous ne savez même pas mon nom, ni ce que je fait dans la vie, ni pourquoi j'était dans cette prison. Vous brulez des innocent à présent?? On m'avait dit que le gouvernement et la marine était de moins en moins performante...je ne pensez pas à ce point la..."

Une voix sortit du groupe de soldat et qui le coupa fermement dans son monologue.

Au loin, tranquillement installée derrière un baril de vin, le coude en appui et soutenant le fusil, Liha observait la scène à travers la lunette de l'arme précédemment dérobée.
Les évènements qui se déroulaient devant ses yeux étaient riches en informations. Le type qui donnait des ordres aux marines était visiblement leur chef. Et tenant compte de la façon dont il venait de découper les tonneaux pour trancher le fugitif, il fallait certainement se méfier de lui. Le corps à corps ne semblait pas être son terrain de prédilection.
Plus d'une fois Liha avait été surprise par les armes de jets et les armes à feu utilisées dans le monde. Chez elle, on ne connaissait que le combat rapproché. Et ceux qui tentaient de vaincre à distance étaient souvent traité de couards et mis à l'écart. Hors sur Redline l'idée était tout à fait contraire, moins on se salissait les mains dans l'action et plus on était respecté. Cette logique elle l'avait constaté, mais pas comprise.

Ainsi, Liha considéra qu'il était sage de continuer à observer la scène avant d'intervenir. Elle reporta alors son attention sur le drôle de personnage qui semblait éviter les coups comme un détenteur du fruit du démon évite l'eau de mer. D'ailleurs l'homme était un curieux phénomène. Il avait pris une posture pour le moins étrange et s'était mis à se déplacer à reculons. Jamais Liha n'avait vu pareille démarche. Elle fut aussi surprise de la vitesse à laquelle il se déplaça. Voyant qu'il se déplaçait vers elle, elle ôta clairement son doigt de la gâchette pour ne pas être perçue comme une menace.
Lorsque ce dernier passa finalement à proximité d'elle, il lança quelques mots qu'elle supposa être à son intention :

"La révolution vous souhaite une très mauvaise journée soldat!!"

Quand le mot "révolution" résonna dans ses oreilles, Liha haussa un sourcil, incrédule. Juste comme ça elle était tombé sur quelqu'un qui pouvait la mener à celui qu'elle cherchait. Elle douta fortement que ce fut lui, il n'avait rien d'un morse.
L'homme semblait habile et capable de se défendre, mais il avait un bon nombre de marines sur le dos, sans compter le gars à l'humeur exécrable qui, à lui seul, ne devait pas être une partie plaisir. Aussi entreprit-elle de dresser le bilan de la situation avant d'engager une quelconque action.

On avait d'un coté un révolutionnaire encastré dans une maison qui tapait la causette avec un demi bataillon de marine et de l'autre un gradé à la mine patibulaire sous les yeux duquel son déguisement ne tiendrait surement pas dix secondes. Il était certain qu'il allait se mettre à la poursuite de son camarade. Et celui ci devrait alors faire avec un demi bataillon de marine et un officier mal luné. C'était certainement trop pour lui. La fuite était envisageable, mais difficile sans une diversion qui empêcherait la marine de suivre.

La jeune femme réfléchis quelques instants et la solution la plus viable lui parut être l'utilisation du quiproquo.
Elle repéra un attroupement de jeunes. le genre que les grand-mères évitent de croiser dans la rue. En fait le genre que même les marines isolés évitent de croiser dans la rue. Le maire de Loguetown ayant un jour eu le malheur de dire qu'il allait "nettoyer les rues de Logue avec un fusil à eau", l'ambiance était restée électrique et plus d'une fois les jeunes en question avaient brulés des chaloupes.
Ainsi, profitant de la confusion, Liha en alluma deux avec son fusil. Juste une volée de plomb dans les fesses, rien de bien méchant. Mais c'était suffisant pour attiser leur colère et lancer un mouvement. Les deux gamins touchés pleurèrent toutes les larmes de leur corps tandis que deux membres du groupe se dirigeaient vers Liha et que la dizaine restante prenait la direction du demi bataillon de marine.

Restait à régler le problème du gradé. Au milieu de la foule et seule, Liha ne se sentait pas de le défier. Il y avait trop de risques et elle ne savait pas grand chose de lui. Elle jugea qu'il serait plus prudent de jeter la confusion que d'entamer un affrontement.
Aussi elle utilisa la dernière balle de l'arme pour viser sa tête. Sans même attendre de voir si le coup portait ou pas, elle lâcha l'arme, tomba la casquette de marine et partit dans la direction inverse que celle que le révolutionnaire avait emprunté. Elle suivit le sens du vent et s'engouffra dans les ruelles les plus enfumées de la ville. Il fallait diviser les forces...