Elisabeth Darcy ♥

RIEN N'EST SUR, RIEN N'EST CERTAIN. MAIS, SURTOUT, NE REBROUSSE PAS CHEMIN.

« She used to be a nice girl. »

Identity Card. Nom ; Darcy. Prénom ; Elisabeth. Surnom ; Lizzy, Eli, Elisa. Age ; Petite fille de 13 ans environ. Sexe ; F. Lieu de Naissance ; Inconnu. Camp ; Pirate. Race ; Humaine. Métier ; Inventeur/Chercheur. Fruit du Démon ; Basa Basa no mie. Logia du Papier. Rêve ; Eclairer les multiples mystères qui entourent les fruits du démon et, de ce fait, pourvoir en élaborer un elle-même. Devenir le plus grand inventeur de notre temps.

« She's a Babylon Willow, and you ? »

Description Morale.

Elisabeth & la solitude Solitude te connait par cœur. Elle te suit comme ton ombre. Chaque jour, inlassablement, elle te course, inépuisable démon. Solitude, c’est la source impérissable de tes douces nuits torturées, c’est, bien sûr, la désagréable sensation que ton âme est quotidiennement bafouée et c’est aussi l'obscurité qui nourrit si abondamment les plus impénétrables de tes pensées. Pauvre Elisabeth, tu n’as pas de chance ; Solitude t’aime & Solitude te hait. Chaque heure qui passe, elle t’observe de ses obscurs iris, comme la mort qui te guette, à chaque instant, elle est susceptible de te prendre. Plane au-dessus de toi la pâleur de ses doigts, ils s’enroulent grossièrement autour de ton coup et serre plus fort encore pour t’offrir, par la suite, ce sentiment partagé entre oppression et angoisse ; Panique sera bientôt là, prend garde à toi. Mystérieuse et mesquine, Solitude s’immisce dans ton esprit au moment les mieux choisis ; muette et attristé c’est là que tu es le plus accablée. Solitude, elle est maligne, elle pourrit ce qui fait de toi une enfant et abîme tes rêves déjà manquants ; monstrueuse moisissure aux ambitions inconnues, elle sait ce que tu as vécu. Elle essaiera toujours de te faire flancher mais, l’important, c’est de ne jamais céder. Solitude t’apprécie tout de même, c’est pour cette unique raison qu’elle reste là, près de toi, pour toujours peut être ou pour un temps seulement; Rêve insensé, futilité encore hors de portée. Néanmoins, Solitude, elle, ne t’abandonnera pas, Solitude, elle, ne te trahira pas... Et, c'est évident, retranché derrière ton irrévocable timidité, jamais tu ne pourras te défaire complétement de cette idée. Elisabeth & l’orgueil Qualité peut être, Défaut surement ; chaque chose en son temps. Jeune demoiselle aux milles facultés, tu juges ton avenir avec vanité. Pourtant réfléchie et avisée, tu es parfois incapable de te contrôler. Tu laisses alors ta place à cette fierté, qui te ronge et te dévore chaque jour un peu plus encore. Mais voyons plutôt : Du papier, des crayons usagés, sous une liasse de feuilles gribouillées, elle est là, elle attend. Un feutre bleuâtre à la main, elle dessine, dessine et dessine encore, mécaniquement, comme le robot à qui elle est en train de donner vie. Son plaisir ne fait aucun doute, un sourire est placardée sur ses petites lèvres rosées, pleine d’entrain, elle esquisse consciencieusement des traits, à l’aide d’une vieille règle brisée, et des schémas, des notations et des légendes prennent formes sur ces grands tapis blancs. Vivante, elle se sent glorieuse. Le cœur ainsi gonflé de prétention, elle prend conscience de ses ambitions. Perfectionniste de nature, elle n’abandonnera pas et fera sans aucuns doutes les bons choix. La confiance et l’assurance dont elle fait preuve sont fascinantes presque touchantes, exaltée de toutes ces lignes colorées, de tous ces cercles passionnés, elle se croit invincible et s’en est effectivement risible. Seulement treize ans et déjà des rêves et des projets pleins la tête, que diable, un peu de réalisme demoiselle. Fruit d’une imagination débordante, des croquis aux allures fabuleuses et fantastiques l’entourent, elle en rit, ce sont ces amis. Victorieuse, elle se dresse devant eux et les scrute de ses pupilles émeraudes comme l’élégante petite princesse qu’elle est devenue. Si brillante, si imposante, Elisabeth, elle est parfaite. Considérant ses multiples œuvres avec toute l’attention que peut offrir un peintre à son tableau, elle est à présent invulnérable ou, tout du moins, c’est ce qu’elle croit. Indestructible fierté, elle ne tolère aucuns refus, aucunes critiques, dommage, elle pourrait tellement y gagner. Têtue, elle ne voudra rien entendre, son travail est le meilleur. L’orgueil, chers amis, l’orgueil. Ne le laisse pas s'emparer si impunément de toi Elisabeth, ne lui laisse pas la chance de t’aveugler, aux profits de ta considérable vanité. Sois forte et fière, oui, mais reste humble, ne vante pas ton talent ni tes qualités, laisse les sagement s’exprimer, comme tu l’as toujours fait. Elisabeth est impressionnante, oui, en effet, mais Elisabeth est effrayante aussi… Après tout, c'est un génie. Elisabeth & les ténèbres Esprit d’enfant torturé, ténébreuses pensées. La nuit, tu mens, tu fais ça poliment et ça te va comme un gant. Le cœur ensanglanté, tu meurs chaque jour étouffée. Mademoiselle a ce côté pleurnichard et se cache toutes les nuits dans le placard. Que dire ? Elisabeth, elle est bizarre. La pleine lune surplombe l’horizon et toi, tu te noies. Le vent frais de l’hiver caresse ta peau et, muette, tu fixes intensément les fleurs dans tes mains. Un sourire se dessine alors sur ta petite bouche d’enfant et, presque heureuse, tu les lies entre tes doigts. Stupidité sans nom, tu n'y prête plus attention. Cadavre immortel, tu redeviens la poupée silencieuse que tu étais, le regard dans le vide. Inexpressive, tu es l’honnêteté incarné, incapable de mentir, tu diras toujours la vérité. Oui, l’obscurité t'effraie, tu en trembles de tous tes membres et, sous le poids incontrôlable de ton corps, tu t'enfonces dans le gouffre infernal de la peur. Personne, cependant, ne viendra ici te chercher, personne ne viendra jamais te sauver. Tu le sais, bien sûr, mais rien ne t’empêche encore de l’espérer. Pour toi, à présent, tout n’est que ténèbres insondables, tes pensées te font miroiter un futur incertain et te plongent dans des méandres indéchiffrables et cauchemardesques. Les ombres monstrueuses qui se lèvent dans la lumière argenté du croissant blanc te donnent une abominable nausée et tu n’oses déjà plus bouger. Immobile, statue brisée, disloquée, tu meurs à petit feu. Tu es dans l’attente insoutenable du lever du jour mais rien ne vient, rien ne t’atteint. Comme si tout espoir avait disparu, tu pries machinalement pour ton salut et implore un pardon inconnu. Cela n’est pas ton genre mais, ton esprit embrumé, ressassant des évènements passés, tu ne sais plus ce que tu fais. Vaguement oppressé puis angoissé, paniqué, effrayé, une éternité te semble avoir défilée. Petit fille qui a peur du noir, tu fais semblant le jour mais la nuit te met à nu ; tu n’es toujours qu’une enfant, d’à peine treize ans et si seule pourtant. Chère Elisabeth, qu'attends-tu ? Ténèbres aura bientôt raison de toi et, sous le joug de la peur saisissante qui te broie, lâchement, tu nous quitteras. Et Que feras-tu ensuite Elisabeth ? Que feras-tu ? Jusqu’à ce que le soleil t’ouvre enfin ses bras, inerte, tu resteras.

« So She was born in an Electrical Storm »

Description Physique.

Il est tout juste dix-neuf heures, le soleil va bientôt se coucher et la voilà qui lit. Seule, comme toujours, elle est négligemment adossée à un chêne, profondément absorbée pas sa lecture. Une légère brise vient alors lui titiller l’échine, un frisson glacial la parcours mais elle passe outre, trop captivée pour être si facilement déconcentrée. Soudain, elle se lève, la tête haute, et sent l’air frais caresser sa peau blanche. Un petit mètre trente pour une vingtaine de kilos, on pourrait la briser si aisément. Dotée de courbes encore enfantines et d’une carrure aussi fine, elle est d’une banalité affligeante. Pourtant, Elisabeth, elle est belle. Vêtue de sa petite robe blanche qui lui tombe sur l’épaule, le matin même, elle a séparé minutieusement ses longs cheveux bruns en deux couettes pour ensuite les emprisonner dans deux rubans de soie rouges. Ajoutant un petit brin de malice dans ses yeux, un chapeau l’abrite du soleil, trop insistant, et lui confère une certaine élégance, jusque-là insoupçonnée. Elle a entendu la cloche de l’église du village sonner et se précipite déjà dans le versant de la colline sur laquelle elle s’était attardée. Sur la place de la ville, une fête bat son plein, la foule acclame les danseurs et les musiciens, tous aussi talentueux. Un bal est annoncé mais elle reste en retrait. Élisant au hasard une chaise, d’où elle peut observer à loisir la foule en délire, des couples formés à l’occasion s’y manifestent, évoluant élégamment sur la piste, amusés. Envieuse, elle fronce ses petits sourcils, baisse ses beaux yeux nacrés et frottent ses mains, hésitante. La musique ralentit, s’arrête, tout le monde s’écarte puis elle reprend, plus soutenue, plus entrainante. Les pommettes creusent mais à présent rosies, elle se lève. Un pas, puis un autre, la voilà au centre de la piste. Les musiciens la regarde, lui sourit chaleureusement et attendent son signal. Elle sourit, timide, retranchée derrière l’écarlate de sa jolie figure, elle se met à chanter. De sa voix angélique, elle enchante le public. Attentif, il suit ses mouvements, enfin, elle se détend. Joviale, heureuse, elle se met à danser avec ferveur. Elisabeth, elle est belle. Aristocratique, appliquée, elle effectue des pas complexes, tournoyant sur le pavé grisâtre de la place. Des gestes harmonieux s’en suivent, elle est aussi gracieuse que le signe blanc sur la rivière opaque, elle semble irréelle, les spectateurs n’en croient pas leurs yeux. Ayant abandonné toute pudeur, elle clôt ses paupières et poursuit son chant, avec plus de force, plus d’entrain encore. Quel engouement ! Qui l’aurait cru ? Certainement pas aussi charismatique qu’aurait pu l’être une femme dans la fleur de l’âge, elle a néanmoins ce petit quelque chose qui donne envie de s’impliquer, de ne pas rester muet. Rien qu’aux traits minces de ses joues, son nez et son front, on la croit tout droit sortie d’un conte. Elle est ici, enfin libérée, mais bientôt ce sera terminé. Timidité est loin d'être son alliée et elle doit s’en accoutumer. De nouveau prise au piège, elle s’aperçoit que tout le monde l’observe d’un œil attentif et pétillant mais elle s’arrête, remercie, s’excuse et s’en va. Des applaudissements résonnent dans ses oreilles mais elle a trop honte pour rester les écouter et court se dissimuler dans un étrange et sombre ruelle. Elisabeth, elle est belle, oui, elle est belle.

« & She looks in your direction, but you pay her no attention »

Tell me your story, Girl ♥.

U.C

Bonsoir!

Troisième et dernière relance → Ou en est cette fiche?

Coucou!

Pas de signe de vie après trois relances = archives!