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 Introduction Au Monde

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Mortimer Wichmann



Mortimer Wichmann

♦ Messages : 33
♦ Date d'inscription : 30/01/2011

♦ Age : 30
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Introduction Au Monde _
MessageSujet: Introduction Au Monde   Introduction Au Monde I_icon_minitimeMar 22 Fév - 23:11



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Partie 1 : Introduction Au Monde
Prologue
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Extrait du journal de bord du capitaine Wichmann :

"Je déteste les mercredis. Chacun de ces milieux de semaine depuis ma naissance, il m'arrive une tuile. Et comme de par hasard, ce jour la, nous étions justement mercredi. Je venais de recevoir un appel escargophonique d'un des grands patrons en personne pour m'indiquer une mission de la plus haute importance. Merde.

"Râle pas, tout ça, c'est pour la bonne cause", que j'essayais de me dire pour me calmer. Même pas en rêve. Cet appel venait de foutre en l'air tout mes objectifs. Moi qui voulait mettre les voiles de North Blue, direction Reverse Mountain et Grandline pour aller soutenir la cause aux cotés du gros de l'armée Révolutionnaire à Baltigo, et ben non. D'après mon supérieur, mon équipage et moi devions mettre le cap pour Frozen Frontier, une petite île à l'extrême nord de North Blue, et comme de par hasard, à l'extrême opposé de ma destination initiale.
Remonté par cette fatalité, j'ordonnais d'un ton strict de lever l'encre, ordre qui fut répété par mon maitre d'équipage à quelques obscurs mousses, qui s'exécutèrent dans la minute. Les amarres larguées et l'ancre relevée, quelques tours de barres firent s'éloigner le navire du quai, qui déploya toute sa voilure une fois éloigné des quais de Mörzt Town, petite ville de North Blue réputée pour ses plats à base de pomme de terre. Si vous avez l'occasion d'y poser le pied un jour, allez diner à l'auberge de L'Hyppocampe Fringant. Leur soufflé aux patates vaut largement le détour, une vrai fête pour les papilles ! Roh, et là je vous parle même pas de leur potée de légume, ni de leur cave à vin !
Ah, rien que d'en reparler, la salive me monte à la bouche ...
Enfin bref. Après quelques semaines à avoir mouillé dans le port de Mörzt Town, afin d'y recruter des hommes et de réparer en bonne et due forme la voilure du navire après une escarmouche avec des pirates, la Citrouille quittait enfin son port d'attache provisoire, le vent en poupe, direction plein nord.

Le voyage jusqu'à l'île avait duré une bonne semaine en tout et pour tout, sans que l'on ait à subir trop de perturbations. A l'approche de Frozen Frontier, j'avais ordonné un changement de pavillon. Si il demeurait déjà assez risqué d'arborer les couleurs pirates sur une île connaissant une forte emprise du Gouvernement, et qui de surcroit était assez proche de la base principale de la Marine dans North Blue pour se retrouver avec un navire de guerre sur le dos au moindre soupçon, accoster en arborant un drapeau Révolutionnaire semblait pure folie et revenait littéralement à signer son arrêt de mort. Nous avions beau être de solides gaillards, mes hommes et moi, nous n'étions pas encore prêts pour affronter directement un haut gradé et toute la troupe qui va avec. D'autant plus que je nous voyais assez mal résister aux assauts d'un puissant navire de guerre de la Marine avec pour seule défense les petits canons de la Citrouille. Pour l'heure, mon équipage et moi même, demeurerons de simples marchands en provenance de South Blue venu à Frozen Frontier, espérant y vendre ses marchandises.
Tandis que mes hommes s'affairaient à fixer solidement le navire au quai, je profitais de ma supériorité hiérarchique dans l'équipage pour m'offrir un petit moment de flânerie à contempler la cité qui s'offrait à nous. Cette ville avait été bâtie comme toutes les vieilles villes. Un cœur historique attirant une nuée de touriste, et autour duquel on avait construit de véritables murailles d'habitations en tout genre, qui donnait une vague impression de style victorien dans l'architecture.
Dans le cas présent, ce cœur historique se révélait être une grande citadelle de pierre, hissée aussi haut qu'il en fut possible par la force des bras de centaines d'homme il y a plus de deux siècles de cela. Cette forteresse, qui avait récemment été remise à neuf, des tapisseries murale ornementales jusqu'aux imposants canons sur les tours de gardes, occupait aujourd'hui si j'en crois mon guide touristique le rôle de poste avancée du Gouvernement. En clair, en plus d'abriter toute la famille royale de l'île ainsi que quelques huiles, une bonne partie de l'armée du royaume et quelques autres personnages important, cette forteresse recelait entre ses murs quelques guignols représentant le Gouvernement.

A propos, il ne me semble pas encore en avoir parlé. J'y viens, justement.
Voyez vous, il y a quelque temps de cela, le Duc Fenras, le descendant d'une illustre famille issue d'une des plus haute noblesse de North Blue et s'étant à maintes fois affirmé d'autant par ses manières de gentilhomme que par son redoutable esprit de stratège, remporta tant de fières victoires en mer contre les pirates que le simple fait d'évoquer son nom sur un navire bateau pavillon noir suffisait à donner la chair de poule aux plus vieux boucaniers.
En clair, jusque là, rien de bien intéressant pour notre faction. Tout du moins, jusqu'à maintenant. Le déjà long tableau de chasse du Duc s'était rallongé il y a peu d'avoir capturé après un combat épique tout un équipage de hauts personnages de la Révolution. Ce n'était pas un coup si dur que cela pour nous, tant que nos hommes tiendraient leurs langues et ne décrocheraient mot au cours d'un quelconque interrogatoire. L'un de nos but consistait donc à récupérer ces hommes, ou à défaut, de les faire taire à tout jamais. En plus de cela s'ajoutait un autre objectif : après s'être occupé du cas des prisonniers, nous avions la tâche de retrouver quelques documents cruciaux dérobé à bord du navire Révolutionnaire capturé. Tout un programme, en gros.
Au cours du trajet entre Mörtz Town et Frozen Frontier, je mettais déjà fait une petite idée de comment parvenir à nos fins. En clair, il suffisait que je rentre à l'intérieur de la forteresse en jouant les passes-muraille et que j'escamote tout nos prisonniers en dehors de ses épais murs à l'aide de mes pouvoirs. C'est pour ces "documents" que l'histoire se compliquait. Mes pouvoirs me permettaient certes de faire passer mon corps ou celui d'un autre à travers la matière, mais ce tour de passe-passe était pour ainsi dire impossible avec les objets inertes, que ce soit navire, fauteuil ou de simples chaises de papiers.

Enfin, ce n'était pas vraiment le moment de penser à cela. Pour l'heure, il fallait donner l'illusion que nous étions de simples marchands. Descendus de la dunette du navire, j'annonçais mes ordres un par un à mes hommes. Réapprovisionner les cales du navire, carguer les voiles, décharger notre "marchandise" ... Malgré ça, la vision de la forteresse ne me quittait pas. Ce fier bloc de pierre taillée, aussi lourdement armé qu'une flottille de guerre de la Marine, il faudrait s'y attaquer. Un frisson me parcouru l'échine, tandis que je lançais un dernier regard sur les pavillons qui ondulaient au gré du vent à son sommet.

Au moins, nous n'aurons pas à chercher bien longtemps pour trouver notre cible."


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Dernière édition par Mortimer Wichmann le Lun 27 Juin - 18:41, édité 5 fois
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Mortimer Wichmann



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Introduction Au Monde _
MessageSujet: Re: Introduction Au Monde   Introduction Au Monde I_icon_minitimeMer 23 Fév - 21:40



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Partie 1 : Introduction Au Monde
Chapitre 1 : Chasse à l'information
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Jamais dans toute l'histoire de Frozen Fontier on avait connu un été aussi chaud. De temps à autre, on pouvait distinguer quelques rayons de soleil qui perçait à travers le teint gris et lourd des nuages, la neige qui pavait habituellement les rues avait fondue au point de voir le pavement du sol, et les bonshommes de neiges, éternels gardes des rues de la cité, avaient été pris dans une hécatombe telle que les artères de la ville étaient presque devenues des canaux. C’était même la première fois depuis des années que l’habituel marché du vendredi avait été organisé sur la place centrale de la ville ! C’est fou, non ?
Pourtant, cette étonnante chaleur n’était pas pour déplaire aux habitants de la cité. La Grande Place, qui était habituellement blanche de neige, se retrouvait en ce vendredi totalement noir de monde. L’occasion de se promener dans les rues de la grande cité sans être gênés dans ses mouvements par plusieurs couches de vêtements chauds, de doudounes et autres blindes de ce genre était sans le moindre doute trop unique pour la laisser passer comme cela. Sous la surveillance sévère de la statue de bronze du Prince Alexander III qui trônait magistralement épée en main sur son fier destrier, les badauds passaient d’étals en étals, admirant les breloques apportée par des marchands venant des quatre coins du monde ou flânant de tavernes en buvettes, dans l’espoir de trouver de belles choses à acheter.

Coincé entre l’imposante échoppe d’un riche commerçant de West Blue et sur une allée donnant directement sur l’entrée de la taverne, les affaires du petit étal monté par les hommes de la Citrouille qui Coule allaient à merveille. Les marchandises qu’ils avaient pillées à une bande de pirate qui les avaient eux-mêmes pillés sur un navire marchand de South Blue avaient un tel succès que leur couverture était assurée. Malgré la tête de vieil escroc de Nathaniel, le médecin de bord aux dreadlocks grisonnantes, et la carrure aussi impressionnante qu’intimidante de Forge, l’ange charpentier, les affaires battait bon vent, tant le bagout et le large sourire qu’affichait Mahesh, alias Le Moustique, jeune mousse aux habits du désert fraichement recruté étaient efficace. Les autres membres de l’équipage étaient retissant quant à son intégration, pourtant, mais aujourd’hui, il faisait partie intégrante de l’équipage. Il faut dire que même avec les protestations des autres mousses, le jeune homme avait peu de chance de survie. Mais cela allait sans dire de la volonté du capitaine qui, comme le jeune Mahesh, une victime de "recrutement forcé" et lui aussi porteur du signe indélébile d’appartenance à une bande pirate, intégra quand même l’adolescent de South Blue à la bande.
Tandis que les faux marchands remplissaient mine de rien les caisses de l’équipage, quelques autres membres de l’équipage occupaient une table de la taverne jouxtant l’étal de leurs camarades. Ceux-ci avaient pour missions de glaner le plus d’information possible. Selon les ordres de leur capitaine, c’est souvent c’est souvent de ce genre d’endroits que l’on peu tirer les informations plus solides que la pierre elle-même. Officiers un peu éméchés, garde à la langue trop bien pendus, racontars de bonne femmes ou encore simple rumeur, tout cet assortiment valait son pesant d’or. Une solide discussion et de bonnes oreille, voila ce qui suffisait à un homme pour réussir dans ce genre d’endroit. Et dans ces domaines, c’était Javier, l’ex barman aux faux-airs de dandy, Jishi, alias Shishi, le métalleux au sourire d’acier et enfin Simon, le second bedonnant de Mortimer qui tiraient leurs épingles du jeu. A eux trois, la collecte d’information était assuré.

Le capitaine de tout ce joli petit monde, pour sa part, "supervisait" le bon déroulement des opérations en se prélassant sur le toit de la taverne, les yeux rivés sur l’incroyable foule qui remplissait la place. Deux de ses plus grandes joies se résumaient là : un sourire léger, les deux yeux plongés dans le vague et la posture adaptée, et vous pouviez le laisser comme ça pendant des heures, à glandouiller, comme il dit à son habitude. La seconde résidait dans l’observation de la foule. Ayant grandit dans le trou du cul du monde, ça devait bien être la première fois qu’il avait l’occasion de voir autant de personnes en un seul battement de cil.
Mais n’allez pas croire que cette passivité, bien que très familière à l’ancien boucanier était significative d’un quelconque repos sur ses subordonnés pour effectuer tout le travail. Loin de là. A l’heure où nous parlons, le jeune capitaine tachait de se focaliser sur la mission que le commandement révolutionnaire lui avait confié. En clair, tandis que son corps se reposait, son esprit, lui, turbinait à plein. Nathaniel, Forge et Mahesh étaient sur le marché, occupés à donner crédit à leur renommée de marchands. Javier, Shishi et Simon s’occupaient pour leur part de collecter toutes les informations revêtant même ne serait ce qu’un petit peu d’importance. Le réapprovisionnement du navire en nourriture et eau potable devait être assuré par Francis, ancien capitaine des gardes d’un certain pays de North Blue et Esmarelda, la douce botaniste qui avait pour habitude d’accompagner Javier dans la confection des repas de l’équipage et Nathaniel, pour celle de ses médicaments. Léonar, lui, était parti en quête d’un magasin de musique dans l’espoir de trouver un lustrant à saxophone et quelques cordes de qualité pour sa guitare. Restait enfin Nessim, qui était partit voir de la famille à lui au cœur de la ville, et Audrey, qui avait, dans un claquement de bulle de chewing-gum, subrepticement expliqué à son capitaine que ce qu’elle avait à faire n’était pas ses oignons. Enfin, Violette, la seconde mousse du navire, Ploper, la mascotte de la Citrouille qui Coule et Lazlo le mage au visage dissimulé par son écharpe et son chapeau étaient en charge de garder le navire. A eux quatorze, il faudrait qu’ils réussissent à prendre d’assaut une forteresse comptant bien plus d’un millier de soldats en son sein, d’où la série d’équation que se répétait inlassablement Mortimer dans sa tête.
Ce petit manège consistant à échafauder des plans d’actions basés sur les capacités de chacun dura encore une bonne heure, lorsqu’enfin Mortimer passa à travers le toit et descendit comme tout bon fantômes qui se respectent à travers les murs de la bâtisse jusqu’au plancher des vaches. A vrai dire, la raison de sa descente n’était pas vraiment en rapport avec le fait qu’il ait trouvé un plan d’action viable à mettre en œuvre, mais seule une bonne pinte de bière viendrait à bout de ses migraines. Et puis, tant qu’affaire, il en profiterait pour prendre connaissance des informations que ses hommes avaient pus glaner.
La récolte n’allait pas s’avérer pas des meilleurs augures qui soient.

Avec plus d’une centaine de canons dispersés sur ses flancs, la majorité d’entre eux pouvant s’incliner de manière à balayer tout les navires du port en une seule salve, des rondes de surveillance effectuée par les gardes jours et nuits, et plus d’un millier de soldats – locaux et de la Marine confondus – stationnés à l’intérieur, le sobriquet que portait la forteresse de la ville, "L’Imprenable" n’était manifestement pas sortie d’une pochette surprise. Petite éclaircie au tableau tout de même, il paraitrait qu’un important groupement de la Marine ait quitté la ville pour une mission en mer peu de temps avant l’arrivée de la Citrouille à Frozen Frontier, et qu’ils ne seraient pas de retour avant trois bon mois. Cette nouvelle apporta un léger soulagement à Mortimer, bien que la perspective de devoir se frotter aux lances des gardes royaux ajoutés aux fusils des quelques Marines restant ne l’enchantait toujours aussi peu.
Sa pinte vidée d’un trait, le capitaine rajusta son bandeau, puis quitta la taverne. Une jeune fille aux longs cheveux blonds bouclés, aux habits abimés et sales manqua de peu de le renverser lorsqu’il passa la porte de l’établissement, avant de disparaitre dans la foule de la place. Par pur précaution, Morty’ tâta l’emplacement de sa bourse sous ses habits, pour s’assurer qu’il n’avait pas été victime d’un vol à la sauvette, certain d’avoir senti une main féminine et froide le frôler ne serait-ce qu’un dixième de seconde. Manque de pot pour elle, ce n’était pas aux vieux pirate que l’on apprenait à jouer les pickpockets, et il aurait mieux valu pour elle de chercher dans la doublure arrière du bandeau du capitaine pour trouver ce qu’elle cherchait.
A escroc, escroc et demi.

Dans les heures qui suivirent, Mortimer flâna dans les rues de la ville, usant de ses pouvoirs fantomatiques pour rechercher ses compagnons plus efficacement. Dérangeant ainsi Nessim en pleine discussion avec une de ses vieilles tantes en traversant le mur de celle-ci en flottant dans les airs, témoin de la joie de Léonar à avoir trouvé son bonheur dans une petite boutique de la partie ouest de la ville et revenir vers le navire les mains pleines de ses achats et s’étant fait copieusement engueuler par Audrey avant même de comprendre ce qu’elle faisait, Mortimer raccompagna Esmarelda et la charrette de provision jusqu’au navire, Francis ayant décidé de la laisser pour faire un petit tour en solo dans la ville une fois les courses terminées. La marchandise ayant été embarquée à bord à l’aide du trio resté sur le navire, le capitaine expliqua la situation au reste de son l’équipage.
Le soleil commençait à disparaitre derrière la ligne d’horizon lorsque les membres de la Citrouille commencèrent à regagner le navire. Le groupe de Mahesh fut le premier à revenir, rapportant avec eux des caisses contenant entre autre les invendus et la recette de la journée. Francis arriva peu après, s’excusant auprès du capitaine d’avoir laissé Esmarelda seule le temps qu’il allait admirer de prêt "L’Imprenable". Puis ce fut au tour d’Audrey, qui s’assit sur un coin de la muraille du navire sans décocher un mot autre que le mâchonnement de son chewing-gum. Revinrent ensuite Léonar et Nessim, que le musicien avait engagé en cours de route pour l’aider à porter tout son matériel jusqu’au navire. Finalement, Shishi, Simon et Javier revinrent en queue de cortège, le barman étant le seul encore sobre, se démenant de tout son être pour faire presser le pas à ses deux collègues éméchés.
L’équipage se réunis en entier lorsque Esmarelda et Javier déclarèrent le diner servi. Ce dernier dura jusqu'à la corvée de vaisselle du soir, aux environs de minuits, mais en clair, rien de nouveau ne fut annoncé, si ce n’est que Francis raconta sa rencontre avec le Duc Fenras en personne, qui se promenait dans les rues proches de la forteresse alors que le grand gaillard cherchait son chemin. D’après lui, le Duc n’avait que de noblesse que le titre. Un grand bonhomme, élégamment vêtu de son uniforme d’officier de Frozen Frontier, arborant un visage fatigué marqué en permanence d’un sourire candide, et dont la sympathie n’avait d’égal que l’élégance. Une très bonne rencontre en somme.
Au final, Mortimer annonça que la priorité pour le lendemain serait la collecte d’informations.

Le lendemain, rebelote. Le capitaine, toujours sur son toit, admirait la foule qui se pressait sur le marché, deux fois plus nombreuse que la veille, alternant de temps en temps son regard entre la place et la forteresse, toujours à la recherche de ne serait-ce qu’un début de plan d’action valable.
De son coté, Nessim, après avoir fait une petite course en matinée pour sa tante, resta à bord de la Citrouille aux cotés d’Audrey, de Ploper et de Forge, tous désignés à la garde du navire pour la journée.
Javier, Simon et Jishi retournèrent pour leur part à la taverne, accompagnés cette fois-ci de Nathaniel.
Esmarelda, Lazlo accompagnèrent Mahesh reprend l’étal au marché. Les recettes avaient été si bonnes la veille que Mortimer avait jugée que cela ne ferait pas de mal de s’en mettre un peu dans les poches au passage.
Enfin, Léonar se désigna de lui-même pour aller tirer des informations un peu partout en ville.
Le résultat fut guère concluant pour le capitaine, qui redescendit de son perchoir seulement trois heures après avoir commencé. Deux pintes partagés avec ses hommes et une tournée générale payée à l’ensemble du bar, le capitaine décida d’aller voir comment se porter les affaires de ses subordonnés au marché, puis de se joindre à Léonar dans ses recherches.
Après avoir constaté avec plaisir que la caisse de l’étal était déjà à moitié pleine, le capitaine fit une petite entorse à ses prévisions et décida d’aller flâner sur le marché, non sans avoir pioché dans le contenu de la caisse pour remplir sa bourse, qui s’était méchamment vidée après la tournée générale. Manque de pot, Mortimer s’effondra sur le sol seulement après avoir fait quelques pas, violemment bousculé dans le dos. Lorsqu’il eu repris ses esprits suffisamment pour décoller sa tête du sol, il aperçut une vague blonde ondulant dans les airs, accrochée à une masse maigre et sale marron. Cette masse informe se précisa suffisamment pour que l’ancien pirate puisse comprendre : la voleuse d’hier venait de l’entuber.
Sans attendre, le capitaine se dématérialisa a travers le sol, fonçant en ligne droit à l’aveuglette, puis remonta d’un coup à la surface, survolant ainsi la place de deux mètres. De sa hauteur, il repéra la voleuse, qui courait à toute jambe vers une rue donnant sur la place. De dématérialisation et vol façon spectre, Mortimer la rattrapa et la coinça dans une ruelle, alors qu’elle comptait son butin. La chapardeuse se rendit compte de la présence du blondinet au seul moment où celui-ci toussota. De peur, elle se retourna, lâchant la bourse par terre, la remplaçant entre ses mains par un couteau qu’elle pointa droit vers Mortimer.

« Qui … Qui êtes vous ? Répondez !»

Sachant pertinemment que cette lame ne représentait pas un danger pour lui qu’il garde son pouvoir activé ou pas, le jeune homme reprit forme matérielle et s’avança vers la voleuse, puis s’accroupit à ses pieds pour ramasser les pièces qui gisaient par terre. Ceci fait, il les remit en place dans sa petite bourse, qu’il rangea comme à son habitude à l’arrière de son bandeau. Un léger frissonnement lui parcouru l’échine lorsqu’il senti l’eau imbibée dans la petite poche de tissu lui redescendre le long du cou.

« Je suis la personne à qui tu viens de voler cet argent. Et ne prend pas ce ton avec moi, à ma place, d’autres auraient déjà dégainé leur … » "épée et t’auraient coupés la main pour avoir jouée aux pickpocket. " tacha il de terminer en se relevant, avant d’être une nouvelle fois frappé dans le dos, puis solidement agrippé par le cou et plaqué au mur aussi violement que possible, se mangeant une beigne magistrale dans le nez. N’étant pas très réactif lorsque pris de court, Mortimer mit quelques secondes à réaliser ce qui lui arrivait, puis finit par distinguer son agresseur. Un jeune homme dans la vingtaine, cheveux noirs coupés court, vétu dans ce qui ressemblait à l’uniforme des militaires de ce pays. Pour être tout à fait franc, n’ayant pas vraiment les idées claires à ce moment là, Mortimer n’eu pas vraiment l’occasion de saisir vraiment le grade de ce type, mais a première vue, à en juger par la simplicité de son uniforme, on pouvait facilement déduire qu’il n’était pas bien haut dans la hiérarchie. Un simple soldat, ou un sous-officier peut être ?
Enfin, pour tout vous dire, on s’en fout.

« Qu’est-ce que tu as essayé de lui faire, pourriture ?! »

La première réaction de Mortimer – hormis celle de ne pas répondre - fut de reprendre son immatérialité et de se laisser glisser à travers le mur, faisant traverser la main de son agresseur toujours agrippée à son cou en même temps. Celui-ci le lâcha aussi sec. Après s’être brièvement excusé envers les gens chez qui il venait de faire irruption de la manière la plus étrange qui soit – s’excusant dans la même lancée pour la main frétillante plantée en plein milieu du mur – Mortimer pris congé et traversa le mur dans l’autre sens. Le résultat n’était pas triste à voir : le soldat, qui hurlait à la mort, se démenait comme un diable pour retirer son bras du mur, tandis que la fille, dont la teinte du visage avait virée au blanc total, restée, figée, là, à dévisager avec horreur le blondinet fantomatique.

« Gyaaaaaaaah ! Mon bras ! Qu’est ce que tu m’as fait ! Au secours ! A l’aide ! »

« Calme toi, t’as rien, t’es juste … »

« Arrête de te foutre de ma gueule ! Tu m’as coupé le bras, salopard ! » rétorqua le gamin, ajoutant de la colère à la panique qui tiraillait déjà sa voix.

« Aaah, ces jeunes. Écoute, prend une grande inspiration, puis expire. Sois zen, quoi ! » répondit le capitaine, mimant les actions qu’il venait de dicter avec le plus grand des sérieux.


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Dernière édition par Mortimer Wichmann le Dim 26 Juin - 21:20, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Introduction Au Monde   Introduction Au Monde I_icon_minitimeVen 25 Fév - 18:19



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Partie 1 : Introduction Au Monde
Chapitre 2 : Amour, Trahison et Tartes aux pommes
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« Ah, alors comme ça, vous êtes des marchands ? »

Simon et Nathaniel firent tout deux un grand "oui" de la tête avec une conviction telle que même le plus sage des homme n’aurait pu déceler l’hypocrisie derrière leurs sourires. Javier étouffa un rire nerveux, tandis que Mortimer appuyait solidement une escalope sur son œil au beurre noir, vidant de temps à autre sa chope de rhum.

« Encore toutes mes excuses pour la bourse. » s’excusa Mélina, la jeune voleuse blonde, qui tripotait nerveusement son verre.

« Je t’ai dit de ne plus voler. Un jour tu te feras prendre par la garde, et là même moi je ne pourrais plus t’aider ! »

La jeune fille sembla avoir quelque chose à rétorquer, mais étouffa sa réponse dans l’œuf, se contentant simplement d’acquiescer de la tête. Elle semblait se douter de ce qu’allait dire Adso – le jeune garçon – après ses excuses et devait avoir préparé quelque chose à lui renvoyer dans les dents, mais au court de ce dernier moment, elle laissa tomber. Ce détail n’échappa ni à Javier ni à Nathaniel. Cela n’aurait sans doute pas échappé à Mortimer non plus, mais la jeune fille se trouvait dans son angle mort-escalope à ce moment là.
Une musique entrainante joignant piano et violon résonnait dans la salle, ne faisant que démultiplier l’agréable ambiance de la taverne dans laquelle baignait une succulente odeur de viande et de légumes grillés. Cela faisait bientôt des heures que le capitaine avait ramené ses deux nouveaux amis à la taverne, et que l'attablée dévorait des tartes aux pommes pendant la discussion. Shishi était affalé sur son tabouret, s’étant imbibé d’assez d’alcool pour se retrouver hors de toute conscience pendant un bon petit bout de temps, ses deux compères Simon et Nathaniel, qui avaient tout deux au sens propre comme au sens littéral du terme "plus de bouteilles" semblaient avoir gardé un minimum de lucidité pour aligner trois mots, tandis que Javier, qui comme la plupart des barmen ne buvait pas d’alcool, en était pour son compte à son quatrième pichet de lait. C’était donc à quatre que s’était fait le plus gros de la conversation.
Ils se nommaient Adso et Mélina. Tout deux originaires de Frozen Frontier et ami d'enfance, Adso était engagé dans l'armée de son pays, tandis que Mélina, orpheline et n'ayant plus grand monde, courrait les rues en faisant les poches des touristes pour survivre, malgré les protestations du jeune hommes. Mais leurs expressions et les silences qu'ils laissaient dans la conversation en disait plus que n'importe quel de leurs paroles. C'était au moins clair pour Javier. Ce n'était peut être pas un don à proprement parler, mais sa grande capacité d'analyse et de réflexion lui permettait de comprendre certaines choses mieux que le commun des mortels, et ce dans des temps records. Et pour lui, il était clair que si Mélina ne suivait pas les conseils d'Adso et continuait à voler, c'était pour la simple et bonne raison qu'elle avait peur qu'il la prenne pour un boulet et qu'il la laisse tomber. Il y avait quelque chose de très fort entre eux, c'était presque palpable, et c'est sans doute cette discutions qui poussa Javier à poser cette question :

« Alors si j'ai bien compris, tout les deux, vous êtes ensemble ? »

« C'est-y pas mignon tout ça ! Je sais pas trop si c'est de l'amour ou de la rage, mais en tout cas t'en as sacrément pour elle, mec. » ajouta Mortimer, en pointant son œil noir avec son doigt, un large sourire aux lèvres.

Un long silence pesant s'abattit d'un coup sur toute l'attablée. Voyant la gêne des jeunes gens, et mettant ça sur le compte de la jeunesse, Mortimer détourna son attention pour la reporter sur le vide inhérent à l'intérieur de sa chope et sur la serveuse pour qu'elle vienne le remplir, avalant une part de tarte au passage, tandis que Javier ne perdait pas une miette du spectacle. C'est la réponse, qu'elle soit de paroles ou de gestes, qui lui montrerait quel est le lien réel entre ces deux là, et surtout comment les deux partis voyaient ce lien. C'était un peu pervers de mettre à plat les sentiments des gens et de les disséquer de cette manière, mais c'était l'un des plus grands plaisirs du barman, qu'il avait développé suites à de longues années a voir inlassablement les même scènes se répéter derrière son comptoir, les rencontres, les discussions, les déclarations, les ruptures, les trahisons ... Mieux qu'un feuilleton.

« Heurm ... Bon, c'est pas tout ça, mais si le sergent me trouve ici à boire avec vous pendant mon service, je suis mal. On se reverra peut être avant votre départ. A plus ! »

Et sans lâcher un mot de plus, Adso fila comme si le diable en personne lui courait après avec sa fourche en lui piquant le derrière. Cette réaction cachait quelque chose, c'était évident. Bon, en effet, un soldat en service pris à boire pendant son service est en droit de s'attendre à de sacrés sanctions, mais s'enfuir comme un voleur sans répondre à une question de ce calibre pouvait dire bien des choses. Soit ses sentiments envers Mélina était bien réel et il avait peur de gâcher leur amitié ou était trop timide pour se déclarer, soit il ne la considérait que comme une "simple amie", et ce refus de réponse signifiait un non pas trop violent à encaisser pour la demoiselle.
Cette dernière ne semblait pas trop surprise par la réaction du jeune homme. Ce genre de situation s'était peut être déjà produit auparavant ? Surement. Mais elle semblait tout de même ... Dépitée. Soit elle aussi en pinçait Adso, dans lequel cas nos sympathiques amis étaient en présence d'une paire de tourtereaux bien naïfs, soit elle savait que ses sentiments n'allaient que dans un sens et qu'elle refusait de se blesser en voulant bien l'admettre. Ou évidemment, il était tout autant possible qu'elle se considère comme un boulet et qu'elle saborde exprès sa relation avec lui. En tout cas, c'était cette hypothèse qui semblait la plus probable pour Javier.

« ... Excusez le, il est très pris avec son entrainement, la forteresse, tout ça ... »

Le mot "forteresse" fit tilt dans l'esprit de Mortimer au même moment que dans celui de Javier.

« En parlant de la forteresse, tu n'as jamais pensé d'y aller pour, disons ... Résoudre une bonne fois pour toute tes problèmes d'argents ? » lança Javier en finissant son verre de lait, pousse au crime, tandis que Mortimer tendait l'oreille l'air de rien. Mélina sembla choquée par une telle plaisanterie, mais détourna le regard presque aussitôt, comme génée. Il y avait anguille sous roche.

« Il doivent être tellement pleins de fric dans cette forteresse qu'avec un peu plus ou un peu moins, il ne verraient pas vraiment la différence ! », rajouta le capitaine, dans un éclatement de rire.

« A vrai dire, j'y suis déjà entrée. La premiére fois, c'était avec Adso, il m'a fait visité rapidement. Et la deuxième, pour ... Euh ... Ah ! Il faut que j'y aille ! D-Désolée ! »

Et sur ce, la jeune fille quitta la taverne, sans dire un mot de plus.

Au soir, l’équipage se réunit une nouvelle fois pour le diner. Cette fois-ci, il y eu du nouveau, qui n’annonçait, hélas, toujours d'aussi mauvaise augure. Apparemment, Léonar avait appris que les prisonniers, qui se montraient trop résistants aux méthodes d'interrogatoires de la forteresse de Frozen Frontier, s'apprêtaient à être transférés dans un navire prison, direction la case prison d'Impel Down, pour y expérimenter d'autres formes d'interrogatoires, plus "poussés" à ce qu'il ce dirait ... Le transfert devait s'effectuer pour la semaine suivante au plus tard, ce qui laissait une marge de manœuvre à l'équipage révolutionnaire d'un peu plus de sept jours.
Tachant de nuancer un peu les déjà bien mauvaises informations qu'il avaient pus recevoir, Mortimer et Javier firent part de ce qu'ils avaient appris sur leurs nouveaux "amis". Aucune décision ou idée ne fut prise ce soir là, même si plusieurs idées de mettre à profit la relation des deux tourtereaux commençaient déjà à germer dans certains esprits.
Mais pour l'heure, il fallait faire vite. La date butoirs de libération des prisonnier étant dans sept jours au plus tard, il fut décidé qu'une opération de repérage serait menée dés le lendemain.


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Introduction Au Monde _
MessageSujet: Re: Introduction Au Monde   Introduction Au Monde I_icon_minitimeVen 25 Fév - 18:33



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Partie 1 : Introduction Au Monde
Chapitre 3 : Le Singe Voyageur
Tu veux voir un singe ?
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« Non mais qu'est ce que cette bande d'emmanchés ferait sans moi, je le demande ! » pesta Ploper, alors qu'il tachait de grimper le long du mur d'enceinte de la forteresse.

La motivation et l'entrain n'était pas au rendez-vous, mais des seize membres d'équipage de la Citrouille, il était le seul à pouvoir mener à bien la tâche de s'infiltrer dans la forteresse afin de faire un repérage interne de celle-ci, sans oublier de repérer l'endroit où étaient détenus les cibles de l'équipage. "Une mission capitale" comme l'avait si bien souligné le chef de l'équipage "il vaux mieux tout de suite savoir à quoi s'attendre là-dedans plutôt que d'y aller à l'aveuglette et de se retrouver dans les choux ensuite". Comme ça, vu de la taverne, ça paraissait simple, ouais. Ça le paraissait déjà moins lorsque Mortimer avait commencé à énumérer toutes les spécificités de la mission. En gros, il faudrait faire un repérage des lieux pour faire une ébauche de plan, dénombrer plus ou moins le nombre de soldats stationnés dans la forteresse, repérer les prisonniers révolutionnaires et les documents convoités, à défaut de pouvoir ramener ces derniers.
Étrangement, la perspective de devoir s'infiltrer dans une place forte sous haute surveillance n'inquiéta pas le moins du monde les membres de l'équipage. Les membres humains de l'équipage. Tout doucement, une inquiétude s'empara de Ploper. Un frisson lui parcouru l'échine et termina de le faire frissonner jusqu'au bout de sa queue. Il savait bien que rester avec cet abruti de blondinet après que les pirates des Foulards aient été dissous, il y a plusieurs années de cela, était une mauvaise idée. Mais la reluisante perspective de s'en mettre plein les poches au nez et à la barbe du Gouvernement, et de se faire connaitre un jour sur le mers comme étant Ploper, le puissant singe à la langue bien pendue était trop forte pour la boule de poil pour refuser l'offre.

Salaud de Mortimer. Il savait que le point faible de Ploper était son amour de soi même et son extrême vanité, et il avait osé jouer la dessus pour parvenir à ses fins ! User de stratagèmes aussi vils pour berner un petit singe, cela révélait bien la roublardise du capitaine.
« Foi de singe, se dit il, ce blondinet libidineux ne l'emportera pas au paradis ! »

Il en faudrait peu avant que le soleil ne commence à poindre à l'horizon. De sa corniche, Ploper réussi à distinguer quelque pavillons qui flottait plus loin, derrière les toits des maisons, imaginant que l'un d'eux devait être celui de la Citrouille. Tout en bas, il voyait le contour sombre de Nessim, dont la force des bras avaient suffis à l'envoyer suffisamment prés du mur pour que son grappin s'accroche à quelque chose. Le singe se tourna et agita la queue dans le vide pour faire signe au médecin qu'il pouvait retourner au navire, puis replongea dans l'inventaire de son sac. Ceci fait, il empaqueta tout son fourbi dans un sac de toile, puis l'attacha fermement dans son dos. Ceci fait, Ploper se retourna, faisant face à l'aube, et pris une grande respiration.
Le jour n'était peut être pas encore levé, mais le vent était déjà levé, et soufflait de toute sa force sur les parois de la forteresse. Le singe, malgré son habileté naturelle à l'escalade et aux autres formes de grimpettes manqua de lâcher prise et de tomber à trois reprises. Heureusement, cette habileté naturelle sus-nommée lui permit de se rattraper à trois reprises, et autant de fois qu'il en fut nécessaire, de recommencer à grimper.

Le jour qui se levait s'annonçait froid et gris. Le soleil, à peine levé, était déjà dissimulé par une couche épaisse de nuage. Les anciens pensaient même qu'il allait tomber de la neige en masse aujourd'hui. Enfin, dans tout les cas, Ploper ne serait pas le plus concerné. Il est rare de voir de la neige à l'intérieur du système d'aération d'un systéme d'aération. Même si cette entrée n'était pas la plus conventionnelle pour pénétrer dans la forteresse, c'était la plus sure et surtout la plus adaptée pour le singe. Se remémorant plus ou moins sa marge d'action, Ploper se posa hors de portée visuelle des gardes du toit et chercha sa lampe frontale. Il aurait étonnant que l'architecte ait pensé à éclairer le système de ventilation pour rendre la tâche plus facile aux espions lors de la conception de la forteresse, après tout. Ceci fait, le singe se leva, pris une grande respiration, puis expira d'un coup.
Une fois ses poumons purement oxygénés pour la dernière fois avant plusieurs heures, notre ami sortit de sa cachette, jetant au passage un vif coup d'œil pour vérifier qu'aucun garde n'était dans les parages, puis fonça ventre à terre sur le sol pavé, bondit d'un saut dans une des grandes cheminées qui dominaient le toit, passa entre les lattes de ferrailles qui en bloquaient l'entrée, puis fit passer son sac après lui, et enfin se retrouva pendant à l'horizontal, coincé entre les lattes et un grand ventilateur. Sa queue fermement enroulée autour d'une de ces lattes et tachant de s'assurer un minimum de stabilité à l'aide de deux de ses mains, le singe sortit une fléchette relié à un filin métallique de son sac avec les deux autres. Coinçant celle-ci entre ses dents le temps qu'il raccroche son sac, il fixa la seconde extrémité du fil après les lattes, puis lança la fléchette de toutes ses forces à travers le ventilateur. Esquissant un petit sourire lorsque la pointe métallique se fut enfoncée dans une de plaques de bois, le singe se plaqua contre le mur de la cheminée. Le ventilateur toussa, puis ses pâles se bloquèrent complétement, stoppées par le filin métallique. Comme le tout tremblait dangereusement, Ploper se dépêcha de passer à travers le ventilateur, récupérant au passage sa fléchette. Le fil pendant dorénavant dans les airs, le ventilateur reprit sa rotation, et Ploper commençait son périple dans la forteresse ...

_________________________________________________


Deux sous-sols, deux étages, le plus haut abritant les quartiers des haut-gradés, des officiels et de la famille royal du pays, celui d'en dessous étant réservé pour les chambres du personnel de tout ce petit monde, des quartiers des officiers et de l'énorme bibliothèque du château, et enfin un rez-de-chaussé réunissant salles de bals et de réception, cuisines, salles de garde et tout ce qui va avec la gestion d'une forteresse de cette taille, pour un total de cinq étages sans compter le toit. Dans les nombreuses salles qu'il avait pu espionner depuis ses conduits, Ploper avait pu voir le service du petit déjeuner au Roi de Frozen Frontier et à sa femme, tout un attroupement de vieux médaillés raconter leurs histoires sans queue ni tête à des enfants d'aristocrates, quelques femmes de chambres faire les lits, mais pas un seul prisonnier révolutionnaire. Pas de documents confidentiels non plus. Une matinée passée à se balader incognito dans la forteresse avait suffis au petit singe pour faire un plan assez détaillé de la partie supérieure de la forteresse. Celles-ci ne serviraient certainement pas à grand chose, mais mieux valait prévoir.
Au moment où je vous parle, aux environs de midi donc, alors que toute la bande de la Citrouille vaquait joyeusement aux même occupations qu'à la veille, Ploper s'accordait une pause bien méritée dans les conduits d'aération de la cuisine. Ayant dérobée assez condiment pour se faire un sandwich titanesque, le petit singe digérait à présent tranquillement son repas en réfléchissant à la suite de sa journée. Le plus gros restait à faire. Il était certain que connaitre l'emplacement des nobles de ce château serait utile si l'opération virait à l'eau de boudin et qu'il fallait engager une prise d'otage - ce qui, soit dit en passant, en vu des intérêt de Mortimer, restait tout de même assez improbable. Mais le plus important restait surtout l'estimation des forces totales de la forteresse et la localisation des prisonniers.
Ayant passée au total une heure pour manger et digérer comme il se doit, le petit singe reprit finalement sa route.

Autant la partie émergée de la forteresse pouvait semblait jouasses et clinquante que la partie immergée était aussi accueillante et guillerette qu'une porte de prison. Le conduit que choisit de suivre Ploper pour descendre tombait tout droit sur la morgue. A la vue et à l'odeur des cadavres disséqués et des organes sortit de là où ils n'auraient jamais du sortir, notre ami manqua de peu de rendre son déjeuner, son diner de la veille et tout ce qu'il avait pu ingurgiter depuis lors. N'ayant pas plus envie que cela de rendre tripes, Ploper continua son périple à travers les tuyaux, et termina par arriver devant la grille d'aération de ce qui semblait être le bureau de quelqu'un d'important. Non content de noter cet emplacement sur son plan rudimentaire, le singe eu l'occasion d'être témoin d'une autre chose au combien intéressante. Pour vous la faire courte, l'huile qui occupait ce bureau recevait ce qui semblait être un des médecins de la morgue - à en juger par le sang coagulé sur sa blouse et ses gants - et tout deux discutaient de cadavres. Rien de bien intéressant jusque là, me direz vous, mais ne soyez pas si impatient, attendez un peu la suite !

« Ces documents restent donc introuvable ? » demanda le militaire bedonnant d'un ton acablé de lassitude et d'agacement, installé dans son fauteuil au point qu'il donnait l'impression de ne pas pouvoir s'en relever de lui même.

« Affirmatif, monsieur. Le prisonnier que nous avons autopsié ne les avait pas ingéré. Il semblerait qu'il nous aient mentis. »

« Rats de rebelles ! La mort d'un de leurs compagnons ne les a pas abattu plus que ça, et je commence à croire que même la menace de les expédier à Impel Down ne suffit plus pour les faire coopérer ... » poursuivit le gradé, malaxant nerveusement la partie de son nez qui séparait ses yeux avec ses doigts, joignant à son agacement un long soupir de désespoir.

« Excusez moi de vous demander ça, monsieur, mais ... Pourquoi ne pas mettre cette menace exécution ? Après tout, ce ne sont que ... » Ploper n'en su pas plus. Un soldat fit irruption dans la piéce, puis en ressortit aussitôt, voyant que son supérieur recevait déjà quelqu'un. Malheureusement, c'est le médécin légiste qui quitta la piéce, prétextant qu'il avait terminé son rapport et qu'il fallait qu'il retourne au travail. Cela ne pouvait pas arriver dans un pire moment.
Néanmoins, cette bribe de conversation se révélait être d'une grande valeur. Elle venait de confirmer que la rumeur du départ de l'équipage révolutionnaire prisonnier pour Impel Down se révélait infondée. Bonne chose. Cette nouvelle ôtait déjà une bonne épine du pied de l'équipe de la Citrouille. Mais restait toujours les problèmes des documents et des prisonnier. Enfin, LE problème, étant donné que seul les prisonniers semblaient savoir où trouver ces fichus papiers.


« Salut la compagnie ! Je suis à la recherche d'une bande de prisonniers, je suis à la bonne adresse ? » annonça le petit singe en pointant hors du conduit d'aération, non sans avoir pris la certitude d'avoir attiré l'attention de toute l'assemblée en sifflant.

« Heu ?! Hey ! Venez voir ! Y a un singe qui parle qui vient de sortir du mur ! »

« ... Dis, c'est pour ta capacité de réflexion que tu t'es engagé dans la Révolution ? Parce que si c'est le cas, je crois qu'il faut que tu fasse le point ... En attendant, tu pourrais eut être me dire où vous avez cachés ces documents-super-ultra-secret-que-la-Marine-ne-doit-surtout-pas-trouver ?» lança le petit singe, se remettant à peine de la cabriole qui lui avait permis de descendre la conduite d'air haute placée sur le mur pour rejoindre ce bon vieux plancher des vaches, juste devant la geôle où se retrouvaient enfermés une demi-douzaine de personnes. Et c'était dans cette demi-douzaine de personne qu'il était sur de trouver l'information qu'il recherchait.
A vrai dire, en quittant son poste d'observation sur le bureau de l'officier bedonnant, sa torche s'était subitement éteinte, et la soudaine noirceur ne lui avaient pas permis d'éviter la grosse canalisation qui descendait tout droit à l'étage en dessous ... Et pour tout vous dire, c'était la troisième geôle pleine de prisonniers qu'il faisaient. Et comme l'un de ces derniers lui avait révélé que le groupe révolutionnaire comptait vingt quatre personnes, moins une en comptant celle étendue dans la morgue un étage plus haut, Ploper en avait déduit que c'était forcément dans ce dernier cachot que se trouvait la personne qui avait les réponses à ses questions.
Ou presque.

« Ve te faire voir ! Faites pas attention les gars, c'est encore un stratagème de la Marine pour nous soutirer des informations que nous n'avons pas, ignorez le. » répondit le grand baraqué rouquin, tournant le dos au petit singe auprès de ses compères sans cesser les railleries.

« Écoute crétinos, j'ai pas risqué ma peau de singe pour venir tailler la bavette avec un paranoïaque ! Est ce qu'il a quelqu'un dans ce foutu cachot qui à suffisamment de neurones pour me fournir les informations que je demande ? »

« Sale macaque de ... »

« Ça suffit, O'Brian ! »

Ces trois mots suffirent à provoquer un silence quasi-religieux dans toute l'assemblée. Une jeune femme blonde portant un bandana sur la tête, aux yeux d'une sensualité à damner un saint et tout de rouge vêtue à la manière des pirates sortit de l'ombre et vint s'accroupir au niveau de Ploper, de l'autre coté des barreaux.

« J'imagine que c'est vous le chef de cette troupe ? J'espère que vous serez un peu plus civilisée que vos hommes ! Ces documents, donc ? »

« Je l'espère aussi. Mais dites moi plutôt qui vous êtes, avant. » répliqua la jeune femme, d'un ton ferme.

Ces mots dits, Ploper poussa un petit soupir et commença à compter l'affaire dans toute son intégralité aux prisonniers, depuis la réception de l'ordre de mission alors que l'équipage se la coulait douce à Mörzt Town, en passant par les deux derniers jours de recherches, jusqu'à son escapade dans la forteresse pour les retrouver, sans oublier de mentionner le nom de son capitaine, et surtout le don que son fruit du démon lui avait confié. Certains hommes à l'intérieur de la cage eurent du mal à croire à la parole d'un singe, malgré l'infinité de détails et de réponses à leurs question que le petit être simiesque pouvait leur fournir.
Même si ceux là ne croyaient qu'a moitié le récit de l'intrus, la capitaine, elle, semblait croire à la venu d'un équipage spécialement dépêché pour les secourir. Je veux dire, ce n'est pas tant leur vies qui importaient dans la révolution, mais les documents qu'ils avaient étés chargés d'amener à bon port étaient cruciaux.
Au diable Darwin et ses théories sur les espèces. Cette fois-ci, le plus fort accepta d'être aidée par le plus faible pour ne pas être mangé.

_________________________________________________


« … Voilà, vous savez tout. Personnellement, en prenant en compte ce que vient de nous raconter Ploper, je ne vois que deux solutions. Soit j'use de mes pouvoir pour rentrer la dedans et je fais passer tout les prisonniers à travers les murs en les "fantomisant", on jette les documents aux orties et alors ce seras une course contre la montre avant que les gardes de la forteresse ne se rendent compte de la disparition des prisonnier, mais on aura plus de chances d'être au large quand ça se produira. Autre cas de figure, on use de procédé disons ... Pas super propre pour convaincre nos jeunes amis de nous aider à rentrer dans la forteresse, on récupère documents et prisonniers, et là ... Et bien, on a toujours la course contre la montre. Dans les deux cas, c'est risqué, et on ne peut pas être sur que ça marche. » annonça Mortimer. Personnellement, avec ce qu'il avait pu imaginer, Mortimer préférait de loin la première version du plan, d'autant plus qu'il suffisait que l'un des évadés ingère les documents pour pouvoir les emporter. Peu ragoutant, c’est vrai, mais c'était le seul moyen de les emporter avec eux. Mais surtout, si c'était possible, le capitaine préférait autant laisser deux jeunes innocent hors de ces histoires. C'était peut être se faire de douces illusions que de croire que tout se passerait sans le moindre accroc, mais Mortimer, qui était de nature à déprimer et à imaginer le pire assez facilement, préférait voir les choses comme ça, et ce malgré les expressions dépités, sarcastiques ou même à la limite du désespoir qu'il pouvait lire sur le visage de ses compagnons.

« Hum ... Tu pourrais développer ce que tu pense par "Pas super propre", Morty’ ? » s’inquiéta Nessim avec une lassitude lisible à travers ses yeux, connaissant déjà la réponse plus ou moins suffisamment pour se faire une petite idée de ce à quoi il faudrait s’attendre si les choses ne se déroulaient pas comme nous l’avions prévus.

Ce fut avec la même lassitude que Mortimer répondit.

« J'ai encore rien décidé, mais je pensais à un plan genre on kidnappe la fille et on oblige son copain à nous filer un coup de main, sans quoi il reverra peut être un des morceaux de la gamine un jour ou l’autre. C’est pas super comme solution, surtout que le gamin pourrait nous claquer entre les doigts et nous revenir dans les dents à n’importe quel moment. Et mieux vaut ne pas imaginer ce qui se passeras si jamais c’est le cas. » dit il en calant le dos de sa chaise et ses fesses contre le mur, en équilibre sur deux des pieds de celle-ci. Le visage de Violette pâlit d’un coup. Sans doute était-elle en train de se faire le scénario qui se cachait derrière les derniers mots de son capitaine.

« Ouais … Vaux mieux pour nous que cette affaire reste blanche comme neige. » conclu Javier avec un petit rictus qui trahi l’implacable perspicacité dont il venait de faire preuve par une légère pointe de sarcasme.

« Amen. » acquiesça Francis.
La suite de la discussion n'aboutit sur rien d'autre à propos de l'invasion de la forteresse. Néanmoins, une opération fut organisée pour le lendemain au soir.


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Dernière édition par Mortimer Wichmann le Sam 26 Mar - 21:38, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Introduction Au Monde   Introduction Au Monde I_icon_minitimeSam 26 Fév - 1:12



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Partie 1 : Introduction Au Monde
Chapitre 4 : Le fantôme du dock
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Le lieutenant Van Der Ditreze, plus simplement appelé Vaan (prononcez "Vane") par ses confrères ou amis n'avait jamais vraiment apprécié la nuit. Depuis déjà tout petit, l'heure d'aller se coucher le faisait suer à grosse goutte, et appréhendais notamment le moment d'éteindre les lumières pour dormir. Ses parents avaient fait tout ce qui était humainement possible pour remédier à ce problème. Tentatives pour le rassurer, braillante, veilleuse, escarméra de surveillance et même une psychanalyse, mais rien n'y fit. Enfin si, la dernière solution, bien que n'ayant pu régler le problème du lieutenant, permis de déceler d'où venait son traumatisme. Pour cela, le docteur fit appel à un célèbre hypnotiseur, le grand Charles Atant, qui ramena par le biais de simples phrases prononcées toutes doucement, au rythme de son pendule, l'officier de l'armée de Frozen Frontier bien des années en arrière, à l'époque de sa petite enfance, alors qu'il n'était encore qu'un bambin vivant avec ses cinq frères et sœurs dans la maison familiale, construite dans un petit hameau à des kilomètres de la capitale ...

Bon, excusez moi si je saute cette partie de l'histoire, mais nous sommes quelques peu pressés par le temps. Pour vous la faire courte, la peur du noire du lieutenant se révéla être une tératophobie, développée l'année de son cinquième anniversaire, un soir d'Halloween où ses frères eurent l'idée de le terroriser en se déguisant tous en monstre et de venir hurler dans sa chambre en hurlant en pleine nuit. Cette tératophobie, la peur des monstres, concernait aussi bien les mignons petits monstre qu'il pouvait voir dans les livres d'histoires pour enfants que ceux évoqués dans les mythes, comme les vampires, les fantômes ou les loups-garous. Mais ceux ceux qu'il imaginait dans ses cauchemars les plus fous restaient les pires. Allant de paire avec une peur de la nuit aigu, les crises d'insomnies de Vaan se répétèrent pratiquement toutes les nuits de son enfance jusqu'à quelques années de cela. Ayant parfaitement réussi ses épreuves d'officier malgré son manque de sommeil apparent, le commandement supérieur de son pays jugea bon de tirer partit de la peur de la nuit du tout nouveau lieutenant en l'affectant aux services de nuit. Pouvant donc se reposer en journée et être d'attaque en journée pour affronter ses frayeurs en gardant son sang-froid. Jusqu'à aujourd'hui, ce système marchait parfaitement. Ayant pu rattraper des années de sommeils perdus, le lieutenant était devenus plus fort et avait vaincu certaines de ses peurs qu'il n'aurait même pas osé imaginer affronter un jour.

Puis, il y a quelques semaines, le Duc Fenras revenait une nouvelle fois victorieux d'une croisade qui aurait due être livrée contre des pirates qui terrorisaient Port Victoria, sur une île voisine. Ayant mit une sévère déculotté à ces fieffés gredins qui parvinrent à prendre le large un poil avant que ses hommes ne leur mette la main dessus, le Duc ne rentra pourtant pas à Frozen Frontier bredouille. Il croisa sur le chemin du retour un petit navire rapide, qui filait à vive allure et dont le pavillon ne rappelait rien au membres d'équipage. Curieux de rencontrer des personnes d'horizons différents, le Duc donna l'ordre à ses hommes d'envoyer un signal par drapeaux au navire. Au message "Mettez le cap par ici, le Duc Fenras de Frozen Frontier aimerait converser avec vous", le galion dû subir une réponse en boulets de canons. La bataille s'engagea donc, et se termina aussi rapidement qu'elle avait commencée. L'équipage du petit navire belliqueux, qui comptait sur sa vitesse pour bombarder l'imposant navire de guerre en tournant autour comme un moustique dû bien se rendre à l'évidence de son impuissance face à l'imparable esprit tactique du Duc et aux puissants canons destructeurs de voiles de Frozen Frontier. D'ailleurs, plus qu'à un navire en bonne et due forme, l'embarcation des agresseurs ressemblait plus à de petites chaloupes, comme celles utilisées par certaines bandes pirates en abandons de leurs navires principaux pour faciliter leur fuite. Après un court interrogatoire avec le Duc en personne, les cinq membres du petit équipage furent mis au fer. Il n'avait pas réussi à tirer d'informations d'eux, comme si ils avaient reçu un entrainement spécial pour tenir leurs langues. Persuadé qu'il y avait anguille sous roche, le Duc changea son itinéraire et dévia son galion de sa course, suivant le cap inverse de celui du petit navire étranger avant que le message par drapeau ne soit envoyé.

"Quand Fenras à un doute sur quelque chose, son avis est forcément le bon !" avait il un jour entendu dans la bouche d'un de ses hommes. Bien que ne sachant pas trop si cette remarque relevait de l'ironie ou du sarcasme, le Duc Fenras savait parfaitement que son instinct le guidait toujours là où il voulait.

Et cette étrange affaire n'allait pas déroger à la règle. Son imposant navire couvert par la noirceur de la nuit tombée depuis plusieurs heures déjà, la piste le mena au large d'une île en principe inhabitée, et dont l'une des plages abritait pourtant un camp de fortune implanté à quelques mètres d'un bâtiment bloqué dans le sable. La vigie eut à peine le temps de confirmer la similitude entre les pavillons du navire échoué et celui du petit navire qui les avait attaqué plus tôt dans la journée que le Duc lançait l'ordre de tirer un coup de sommation. Malgré la panique qui s'empara des occupants de la plage à ce moment là, le Duc y entendit une voix autoritaire de femme, qui réussi à calmer le jeu. Les deux camps discutèrent un moment à la criée, jusqu'à ce que les occupants de l'île décident de se rendent. Cette décision étonna le noble, mais les raisons qui l'avait motivée lui sautèrent aux yeux au moment où il mit pied à terre avec ses hommes. Des hommes blessés, pour certains gravement, et semblant pratiquement tous à bout de force. Néanmoins, il lui sembla entendre le bruit d'un déclic. Pensant immédiatement à une arme à feu, le Duc pesta intérieurement de ne pas avoir pensé à ordonner aux prisonniers de jeter leurs armes.
Alors qu'il allait commander à ses hommes de mettre en joug les prisonniers, une femme se leva, pointant un coin de la plage où avaient déjà été entassées toutes les armes appartenant au petit groupe, puis avant que quiconque n'ait le temps d'en placer une, elle enchaina de suite en exigeant que son équipage soit traité en prisonniers de guerre. C'était désormais clair pour le Duc à présent. Il avait affaire à des forces armées entrainées, et cette demoiselle d'une vingtaine d'année tout au plus en était la commandante.

Le retour jusqu'à Frozen Frontier se déroula sans le moindre accroc. Les prisonniers ne tentèrent rien, respectant à la règles les lois de guerre, sous les ordres avisés de leur capitaine. Un sentiment de profond respect naquit tout de suite au fond du Duc pour cette jeune personne, qui faisait preuve d'une autorité et d'une telle noblesse digne d'un des plus grand seigneur de guerre en dépit de son jeune âge. Respect qui ne fut que plus fort lors des nombreuses pause thé que le Duc partagea avec sa prisonnière. Celle-ci lui révéla tout ce qu'il voulait savoir. Leur appartenance à la Révolution, notamment, et qu'ils avaient atterris sur cette plage suite à une terrible tempête. Le petit navire rapide, qui constituait la seule escorte du navire révolutionnaire et qui l'avait perdu dans le cyclone, cherchait ses semblables lorsqu'ils croisèrent le chemin du navire du Duc, et c'est en croyant qu'ils avaient capturés leurs compagnons que le petit navire assaillit le galion de Frozen Frontier.
Les seuls points demeurant sombre aux yeux du vieux militaire furent ceux qu'elle disait classé secrète par son Commandement, et qu'elle préférait protéger en se donnant la mort que de les révéler. Il n'insista pas plus que ça. Se contentant juste de reposer ces questions sans réponses de temps à autres, le Duc passait aussitôt à un autre sujet lorsqu'il obtenait le refus de la demoiselle d'accéder à ses requêtes. Aucune de ces pauses thé ne dégénéra, et c'est avec une certaine peine que le Duc informa la Marine de sa capture une fois rentré à bon port.

Ce remarquable coup de filet permit au Duc de rajouter à son tableau de chasse des proies d'exception, mais la gloire fut à double-tranchant. Les hauts gradés de la Marine de North Blue, qui avaient été informés qu'un navire de la Révolution mouillait dans ces eaux avec à son bord des informations d'une importance cruciale confièrent au Duc la tache de récupérer ces informations.

Mais revenons en à notre lieutenant Vaan, si vous voulez bien. Au retour du Duc, on l'avait affecté lui et son petit régiment à la surveillance du vaisseau révolutionnaire, que le PSR Lion Des Neiges - le galion de Fenras - avait remorqué jusqu'ici. On y avait d'abord fouillé de fond en comble pour trouver les documents recherchés par la Marine. Ces fameux documents-super-ultra-secret-que-la-Marine-ne-doit-surtout-pas-trouver, comme l'avait si joliment explicité un singe quelques heures plus tôt, tout Frozen Frontier ou presque était maintenant à leur recherche. L'armée n'ayant pas réussi à trouver ce qu'elle cherchait à l'intérieur du bateau rebelle, on ne laissa qu'une poignée d'hommes à la surveillance de l'entrepôt dans lequel il avait été placé en cale sèche, pour réorienter les investigations vers l'équipage dudit bateau, malgré les appréhensions du Duc vis à vis des méthodes d'interrogatoires éthiquement et légalement douteuses de certains de ses hommes. Manque de pot, les recherches se révélaient elles aussi infructueuses.
De son coté, Vaan n'avait pas grand chose à faire des ces documents. Lui, il était payé pour obéir aux ordres, et ces mêmes ordres lui stipulaient de veiller à ce qu'aucune personne non autorisées ne pénètre dans le hangar. Il laissait la réflexion à ceux qui étaient payés pour ça.

Jusque là, sa mission de surveillance s'était déroulée sans accroc. Relevant l'équipe d'un autre lieutenant à la tombée de la nuit, Vaan et ses hommes jouissaient d'un éclairage tel qu'en étant à l'intérieur du hangar à l'heure la plus avancée du soir on aurait pu se croire en plein jour. Au point que le voisinage se plaignait régulièrement de la pollution lumineuse.

Ce soir là, alors qu'il faisait son énième ronde sur le pont du navire, tachant de ne pas regarder la noirceur de la nuit à travers les fenêtres, le lieutenant fut pris d'une terreur folle lorsque la lumière s'éteignit soudainement. Cette peur panique ne dura que le temps qu'un des soldat atteigne un interrupteur pour rallumer le hangar, mais cela suffi pour figer l'homme et le faire suer à grosses gouttes. Malgré la terreur, il fut dans les premiers à remarquer que l'éclairage de l'entrepôt n'était plus le même. Et pour cause : l'une des puissantes ampoule qui pendait au plafond avait littéralement disparue. Plus rien dans la lampe, pas de trace de verre sur le sol, elle s'était littéralement volatilisée. Un événement semblable à celui-ci pourrait sembler bizarre bien que bénin au commun des mortels. Pas au lieutenant Van Der Ditreze. Ce dernier, tachant au mieux de contrôler sa terreur et de la masquer derrière un simili de sang-froid, lâcha en bégayant à ses hommes de redoubler de vigilance.

La plupart de ses hommes acquiésérent, et d'autres pas. A vrai dire, ils avaient tellement l'habitude de la phobie de leur supérieur qu'ils avaient pris pour principe de laisser courir les ordres qu'il donnait lorsqu'il était dans un état de stress équivalent à celui de ladite situation. Deux d'entre eux firent bien mine d'enquêter sur le mystère dans l'ampoule, sans grande conviction, puis reprirent leurs rondes respective.

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De leur coté, Mortimer et Ploper guettaient l'instant propice pour agir à travers une des fenêtres de l’entrepôt. Leur petit tour n'avait pas eu l'impact qu'ils espéraient. Sur la petite quinzaine de soldat patrouillant de la bâtisse, pas un seul n'avait eu le bon sens d'aller jeter un coup d’œil dehors pour vérifier si la cause de ce blackout temporaire n'avait pas des causes extérieur. Vérification durant laquelle Mortimer en aurait profité pour assommer le garde, ce qui aurait eu pour effet de rameuter toute la troupe dehors et de lancer des recherches, laissant de ce fait l’entrepôt sous moindre surveillance pour offrir au duo un laps de temps suffisant pour s'introduire dans la place forte, afin de récupérer les documents dissimulés dans une cache secrète du navire, et peut être même de réussir à sortir de là avant que quelqu'un ne s'aperçoive de la visite des deux intrus. Oui mais voilà, les soldats ne semblaient pas vouloir se laisser distraire comme ça, et le duo n'avait pas prévu de plan de rechange.

L'opération se compliquait dangereusement. Déjà que certains détails de celui-ci étaient censés se faire à la bistoufly, là, même une succession de miracles tous plus inespérés les un que les autres ne suffiraient pas à dénouer la situation. Seul point positif, en mettant de coté que le bateau des révolutionnaires captifs ne soit pas démonté, seul les prisonnier de la forteresse et l'équipage de Mortimer connaissait l'emplacement des documents. Mais toujours fallait il les atteindre ...
Résolu à ne pas rester passif, le capitaine décida de passer à l'action et de retenter le coup une nouvelle fois. Profitant de ses pouvoirs, Mortimer permit au petit singe de passer à travers le mur. Le petit singe, vif, bondit le long d'un fil murale et crapahuta rapidement pour atteindre une autre lampe. Suivant le parcours de son petit compagnon par la fenêtre, Mortimer décida à son tour d'intervenir. Il traversa une nouvelle fois le mur, puis ayant repris sa consistance, pressa sur le bouton des lumières. Ceci fait, le petit manège reprit. Ploper décrocha l'ampoule de la lampe, et l'embarquant avec lui, il repassa à travers le mur accompagné de Mortimer, en prenant cette fois-ci le soin d'exploser l'ampoule par terre.

La réaction ne se fit pas attendre. Une fois la lumière rétablit, un soldat pointa hasardeusement le bout de son nez dehors - BAM ! - mais fut envoyé au tapis avant même d'avoir pu observer ne serait-ce que le mur d'en face. C'était là que l'une des phases "bistoufly" de l'opération entrait en œuvre. Prenant un peu d'avance, Mortimer commença à courir le long de la rue, avant d'être peu de temps plus tard pris en chasse par quelques uns des soldats. Il sentit même siffler plusieurs balles autour de lui. Là, il n'avait d'autre choix que de miser sur le fait que les soldats le suivraient au moins suffisamment longtemps pour qu'il puisse faire le tour de l’entrepôt en courant. Ce qui, malgré son aversion pour la course, lui réussi plutôt bien. Ayant atteint à la force de ses mollets le coté du bâtiment opposé à la porte où devait encore gésir le corps inanimé de l'infortuné soldat, Mortimer utilisa son pouvoir pour faire passer son corps et celui du petit singe à travers le mur. Son infiltration se déroulait comme il l'avait prévu. Mis à part ceux qui s'étaient lancés à sa poursuite, tout les soldats s'étaient agglutinés à la porte, en essayant de distinguer quelque chose à travers la nuit. De son coté, Mortimer profita une nouvelle fois de sa capacité d’inconsistance pour rentrer dans le navire.

A l'intérieur, la lumière laissait à désirer, mais l'ancien pirate conclu qu'il se devait se trouver à fond de cale, à en juger par la forme d'accolade pointant vers le bas que revêtait le sol. A tâtons, il finit par trouver une échelle, et remontant cette dernière, arriva au cœur du navire, et retrouva la clarté des lampes de l’entrepôt, filtrée par le grillage du pont. A eux deux, le capitaine et le petit singes inspectèrent toutes les pièces du navire, ne constatant que la maladresse des soldats à retrouver les documents tant convoités. Cette recherche les mena à la cabine arrière du navire. Celle la aussi avait semble il déjà été inspectée. Se fiant aux indications de la chef des révolutionnaires captif, Mortimer déplaça non sans mal la bibliothèque jouxtant la porte d'entrée, de manière à bien dégager le mur qui entourait celle-ci. Restait maintenant à trouver le bon endroit où chercher. Mortimer tata une planche du mur, puis une deuxième, puis une troisième, et se mit à tirer à s'en déboiter les épaules lorsqu'il sentit que la septième branlait un peu. Se récoltant une écharde dans le doigt dans l'effort, la planche finit par céder, dévoilant ainsi une grosse liasse de papiers empoussiérée. Après avoir vérifié que ces derniers comportaient bien un texte codé à la manière de son organisation, Mortimer lâcha un petit sourire, et cala tout les papelards dans une sacoche trouvée dans la cabine.
Voilà. Maintenant, le plus dur restait à faire.

Entrer et récupérer les documents était un jeu d'enfant. Ressortir avec sans se faire prendre, ça, c'était une autre histoire. Primo, il ne fallait sous aucun prétexte que l'on repère le visage de Mortimer. Pour le moment, leur couverture permettait à la bande de se faire passer pour un équipage de marchand, et elle ne devait pas être percée pour le moment. Secondo, et peut être le facteur le plus important de cette fuite ; la "porte d'entrée" qu'avait utilisé Mortimer pour atteindre les documents étaient désormais inaccessibles, du fait que la particularité de son pouvoir ne s'appliquait seulement qu'aux êtres fait de chair et de sang, et non aux objets sans vie. En clair, il pouvait toujours retraverser les murs, mais en laissant la sacoche des documents derrière lui. Espérant que ce qu'il avait prévu pour la suite du plan se déroule sans accroc, le duo remis la bibliothèque en place, puis quitta la cabine.

« Dis, t'as entendu ça ? »

Deux soldats, sans doutes intrigués par un violent bruit de craquement à l'intérieur du navire, descendaient dés à présent les escalier menant au pont. Mortimer se cacha in extrémis dans une des pièces déjà inspectées. Y gisaient un lit retourné et plusieurs livres étalés par terre. Les deux soldats commencèrent par vérifier la cabine. Rien. Gageant qu'elle ne se remarquerait pas dans le bordel existant déjà dans la pièce, Mortimer laissa la sacoche contenant les documents sur place et traversa le plancher avec Ploper. D'en bas, il put entendre les soldats vérifié une à une chaque pièce du navire, mais ne trouvant rien, râler et mettant cette inspection ratée sur le dos de leur chef. Renouvelant l'avancée à l'aveugle dans le fond de cale, le duo de choc fini par remonter à l'étage supérieur.




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