One Piece Seken
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez | 
 

 Sergent-Chef et Pirates Fantômes

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Lawliet Raven

Candy Man
•Candy Man•

Lawliet Raven

♦ Messages : 88
♦ Date d'inscription : 15/10/2010

♦ Age : 28
♦ Race : Humain
♦ Camp : Marine
♦ Équipage : White Hunter 7

Feuille de personnage
Niveau:
Sergent-Chef et Pirates Fantômes Left_bar_bleue15/50Sergent-Chef et Pirates Fantômes Empty_bar_bleue  (15/50)
Exp:
Sergent-Chef et Pirates Fantômes Left_bar_bleue53/80Sergent-Chef et Pirates Fantômes Empty_bar_bleue  (53/80)

Sergent-Chef et Pirates Fantômes _
MessageSujet: Sergent-Chef et Pirates Fantômes   Sergent-Chef et Pirates Fantômes I_icon_minitimeSam 13 Nov - 3:41

~ Chapitre 1 : Première mission en tant que Sergent-Chef ~




Aujourd'hui, c'est la première mission donnée à Lawliet depuis sa nomination en temps que Sergent-Chef de la marine qui a eu lieux il y a déjà quelques jours. Il était dans un petit bateau qu'il avait reçu le temps qu'on lui donne son véritable navire quand il aura son équipage, chose que Lawliet ne voulait pas vraiment. Il était allongé dans son lit dans une des cabines du bateau pensant à ce qui se passerait s'il accepterait d'avoir un équipage. Le Corbeau Blanc pesait le pour et le contre, mais le Sergent-Chef étant de nature solitaire il ne voyait que du contre. Son moment de réflexion fut stoppé par le marine qui se trouvait à la barre qui appelait son supérieur pour le prévenir de leur arrivée sur l'île de la mission. Lawliet sortit de sa cabine et alla sur le pont accompagné de ses corbeaux blancs.



Dehors, le temps était assez triste, un climat hivernal régnait, les vents frais de cette île soufflants dans les airs accentuaient le froid de cette île. D'en haut des flocons de neiges tombaient d'un ciel nuageux de couleur grisé. Pour faire face à ce froid, le Sergent-Chef était équipé d'un bonnet, de gants, d'une écharpe, de bottes, de son pantalon de tous les jours et d'un T-Shirt. A la stupéfaction de tous les marines du bateau, ils virent le Sergent-Chef porter un T-Shirt sur lui avec un temps comme celui-là, il devait pourtant faire environ -10,-15 degrés. L'un des marines ne comprit pas pourquoi leur supérieur était sorti habillé comme cela et essaya d'en comprendre la raison.




<< Sergent-Chef, Raven! Le temps se montre mauvais, pourrait-on savoir pourquoi vous sortez comme ça ? Vous devriez mieux vous habiller pour ne pas tomber malade. >>



Les paroles du marine se terminèrent sur un petit conseil simple, basique et normalement évident. Mais cela n'était pas du goût du Corbeau Blanc. Il se mit à regarder le ciel et la neige lui tomber dessus. Le Sergent-Chef se souvint alors d'un moment particulier son enfance.


Flashback~

Il y' a quelques temps, après qu'il ait perdu son grand-père, Lawliet était devenu sans famille. Il était condamné à rester dehors sous le froid. La neige tombait dehors et le jeune orphelin était assis par terre recroqueviller sur lui-même regardant d'un regard vide les gens passer jours après jours devant lui en l'ignorant sous cette violente tempête de neige. Lawliet regarda ensuite le sol et se mit à verser une larme...

~Flashback



Après que le Sergent-Chef, aie reçu un flocon de neige dans l'oeil, il se passa la main sur le visage pour récupérer ses esprits et regarda le marine qui lui avait adressé la parole et lui répondit tous simplement par une phrase simple.



<< J'y suis habitué à ce temps, tous simplement... >> * … Bref … *



Cette petite phrase fut la réponse du marine. Dans ces paroles on pouvait apercevoir qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, mais le marine passa ce chapitre pour se concentrer sur le présent et par conséquent sur la mission qui allait débuter. Lawliet descendit du navire accompagné des autres marines et l'un d'eux expliqua à leur supérieur la situation d'une voie un peu gêné.



<< S..Sergent-Chef Raven, la mission du jour est... est.... pour le moins.... spéciale. Les gens de cet... de cette île au...auraient vu une chose plu..plutôt étrange. Ils... ils auraient vu.... un équipage pirate.... >>



Lawliet regarda le marine d'un air des moins attentif, car celui-ci s'exprimait de façon pas très compréhensible, mais d'après ce qu'il avait compris, les personnes de cette ville ont vu un équipage de pirate, mais quoi de plus normal pour l'instant rien n'expliquait la façon de parler de ce marine. Il lui demanda alors de continuer son explication.



<< Oui et alors ? Je dois arrêter ces pirates c'est bien ça. >>



Le marine prit son souffle, se gratta le sommet du crâne et continua son explication, mais toujours en parlant de sa façon assez apeuré.



<< Euh.. Oui, Oui! Mais, cet é..équipage serait un équipage de...de pirate...... FANTOME ! Les g...gens d...de cette île ont vu leur b..b...bateau voler d...dans le ciel et p..passer à travers des m..m...murs! >>



A ce moment-là, le marine et son supérieur se regardèrent dans le blanc des yeux pendants plusieurs minutes. Le visage du marine était comme apeuré, la bouche tremblante et tirant une grimace de peur, les grands yeux brillants à cause des larmes quant au visage du Sergent-Chef, il était celui d'une personne dont on se saurait moqué en disant une bêtise aussi grosse que le monde. Lawliet soupira et se mit en route pour la mission. Les marines virent le Sergent-Chef partir et l'un d'eux tremblant comme une feuille de la tête aux pieds à cause du froid, mais surtout à cause de la peur, voulut suggérer une chose qui plaira surement aux autres marines avec lui.



<< Sergent-Chef Raven, nous sou... Vous pouvez tous rester sur le bateau si cela vous enchante. >>



Les paroles du marine qui voulait demander de rester sur le bateau furent anticipés par leur supérieur qui leur laissa le droit de rester sur le bateau. S'éloignant des marines soulagés qui remercièrent leur Sergent-Chef de loin qui accompagné de ses corbeaux s'en allait pour trouver la ville ou se déroule l'affaire en question. A son arrivée dans la ville, Lawliet chercha un endroit ou dormir et après quelques rechèrches tomba sur un hôtel. Etant venu incognito, le Corbeau Blanc devait donc payer l'hôtel pour ne pas faire savoir de lui par les pirates qu'il était un marine.



A l'heure du repas vers 22 heures, le Sergent-Chef avait commandé son plat à l'hôtel et se mit à entamer son plat qui était constitué de tartes aux fruits, de gâteaux aux chocolats, comme boisson un café accompagné de 22 carrés de sucres et d'un jus de fruit assez sucré. Voilà à quoi ressemble un festin pour le Corbeau Blanc, du sucre, du sucre et encore du sucre. Mais tous ce sucre est facilement éliminé par le cerveau du marine. Tout à coup toutes les lumières du restaurant s'éteignirent en même temps et laissa une obscurité complète dans tous l'hôtel. Ce phénomène ce se propagea dans toute l'île et la plongea ainsi dans le noir total.



Une lumière étrange apparut subitement dans le ciel au-dessus de l'île et tout le monde se ruait soit aux fenêtres comme Lawliet ou soit carrément dehors. Dans le ciel enneigé, la lumière était en faite une aurore boréale qui prit mystérieusement la forme d'un bateau pirate. Ce bateau pirate lumineux volait dans le ciel et des narcissiques rires s'en échappaient. Ce phénomène se déroula sous les yeux intrigués du Sergent-Chef qui ne comprenait pas du tout ce qui se passait. Soudain une voix d'homme prit la parole pour révéler l'identité du bateau et la sienne.




<< Kyaaahhaaahhaahhaaahaaa !!! Bonsoir à vous, humains. Vous nous avez reconnu j'espère, nous sommes les Pirates Fantômes! Et nous passons pour vous dire cette fois-ci que nous allons bientôt nous emparer de votre chère île. Alors, attendez vous au pire, fuyez, priez, luttez, mais quoi que vous fassiez vous n'aurez jamais raison de nous! Faites de beaux rêves humains! Kyaaahhaaahhaahhaaahaaa !!! >>



C'est sur ces paroles prévenants du pire et de ces rires plus sombre que la nuit que le marine observa avec étonnement ce qu'il venait d'arriver. Les Pirates Fantômes avaient quasiment lancé le combat contre cette île pour la liberté de ses habitants. Des cris de peur éclatèrent sur l'île tout entière par peur de savoir ce qu'il allait arriver, ils se disaient tous impuissant et qu'ils finiraient par se faire avoir par ces pirates. Lawliet savait maintenant à qu'il avait affaire, des pirates prêts à beaucoup de choses pour s'emparer de cette île, mais aussi capables de voler avec leur bateau par un moyen encore bien étrange. Les premiers adversaires du Sergent-Chef seront les Pirates Fantômes.



* C'est quoi cette histoire ?! *



To Be Continued ...
SIGNATURE :


Dernière édition par Lawliet Raven le Lun 25 Avr - 15:34, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Lawliet Raven

Candy Man
•Candy Man•

Lawliet Raven

♦ Messages : 88
♦ Date d'inscription : 15/10/2010

♦ Age : 28
♦ Race : Humain
♦ Camp : Marine
♦ Équipage : White Hunter 7

Feuille de personnage
Niveau:
Sergent-Chef et Pirates Fantômes Left_bar_bleue15/50Sergent-Chef et Pirates Fantômes Empty_bar_bleue  (15/50)
Exp:
Sergent-Chef et Pirates Fantômes Left_bar_bleue53/80Sergent-Chef et Pirates Fantômes Empty_bar_bleue  (53/80)

Sergent-Chef et Pirates Fantômes _
MessageSujet: Re: Sergent-Chef et Pirates Fantômes   Sergent-Chef et Pirates Fantômes I_icon_minitimeMer 16 Fév - 13:39

~ Chapitre 2 : Le mystère des Pirates Fantômes ~




Après que Lawliet fut envoyé sur North Blue pour une mission à première vue banale, car elle consistait à chasser des pirates, mais qui est en faite assez particulière vu qu'en fait ces pirates sont singulièrement spéciaux. Le jeune marine devais attraper des pirates fantômes. Ceux-ci venaient de faire leur apparition pendant que le marine prenait son diner, si on pouvait l'appeler ainsi. Ces pirates avaient lancé une menace à tous les habitants de l'île. La panique était levé sur l'ile tout le monde était affolé et ceci dérangeait le repas du Marine qui décida de partir dans sa chambre pour finir son diner. Une fois dans sa chambre, tout en mangeant, Lawliet réfléchissait d'abord à savoir en quels lieux il pourrait retrouver ces pirates si ce n'est dans le ciel et sous leur forme de ''fantôme''. La meilleure façon de réfléchir pour le Sergent-Chef était de s'asseoir de sa façon très spéciale, recroqueviller sur lui-même en avant, et de manger des aliments sucrées. Une habitude était aussi à remarquer quand le génie se met à réfléchir, il se ronge l'ongle d'un de ces pouces jusqu'à qu'il ait trouvé une idée.



Le marine suggéra dans une première solution d'attendre une prochaine apparition de ces pirates, car Lawliet savait très bien que si une lumière apparaissait dans le ciel à chacune de leur apparition, c'était surement qu'ils devaient contrôler cette lumière produite par quelque chose. Subitement le marine arrêta de se mordre l'ongle et repensa au fait que l'a lumière était produite. Si la lumière était produite par quelque chose ou une autre, alors cette chose devait se trouver pas loin dans les horizons, mais si tel était le cas le Corbeau Blanc se demanda pourquoi les gens de l'ile n'avait pas essayé de trouver l'endroit de cette source de lumière qui était sensé se trouver sur l'ile à moins que cette source de lumière ne se trouve pas sur l'ile. Beaucoup trop de questions sans réponses agitaient l'esprit du marine qui décida donc de mener son enquête dès à présent.



Pour commencer, Lawliet sortit de sa chambre et redescendit voir la situation actuelle et en bas c'était toujours pareil, la folie dans tous les coins causée par la peur des pirates fantômes. Le Sergent-Chef marchait au milieu des habitants en panique cherchant une personne à qui il pourrait parler, mais tout le monde fuyait tout le monde. Trouver une personne à aborder semblait maintenant impossible, mais impossible n'est pas pour le marine. Après quelques minutes de recherches, il put enfin s'adresser à quelqu'un.




<< Pouvez-vous me dire qui sont ces Pirates Fantômes et que veulent-ils à cette île ? >>



La personne interrogée par le Sergent-Chef était une femme de taille assez réduite les cheveux en bataille comme le marine, mais ceux de cette dame étaient gris et également rouges. La vieille dame leva le visage pour distinguer son interlocuteur et lui répondit avec la voix cassée.



<< Tu ne dois pas être d'ici, mon enfant. Ces pirates veulent notre paisible ile, mais moi-même je ne sais pas pourquoi. J'ai aussi remarqué de petites choses chez eux. Ils apparaissent le soir pendant ou après un orage et toujours au même endroit, au-dessus du grand clocher de Goldaster. >>



Lawliet écoutant avec attention la vieille dame parler, le marine retint les habitudes qu'avaient ces pirates pour leurs apparitions. Le marine voulait quelques renseignements sur ce clocher et demanda donc à la dame aux cheveux gris quelques explications à propos de ce mystérieux clocher.



<< Et que pouvez-vous me dire de ce clocher Mme … ? >>



La dame âgée regarda le marine de bas en haut et bloqua le regard au sommet de la tête du marine. Il y avait les corbeaux de Lawliet qui volaient en ronde au-dessus de ses cheveux. La vieille dame tendit sa main vers les corbeaux blancs, mais la réaction du marine fut instantanée. Il prit la main de la dame par le poignet et lui fit un baise main. Une manoeuvre feinté servant à empêcher la dame aux cheveux rouges et gris de toucher les mini-bombes volantes. Celle-ci se mit d'abord à rougir dans un premier temps et ensuite répondit à la question du Sergent-Chef dans un second temps.



<< Ohh, voilà un garçon bien gentleman ! Moi, mon enfant je suis Flavie Eichouette, mais tu peux m'appeler Mamie Eichouette. Si j'ai tout bien compris tu veux connaître l'histoire du clocher de Goldaster ? Alors, la voici: Il y a bien longtemps, cette île connaissait une famine épouvantable et la nourriture disparaissait petit à petit à cause du froid qu'offre le climat de cette île. Un jour, un marin qui voyageait s'est arrêté ici pour faire une pause, mais on n'avait pas de quoi le nourrir. Ce marin n'avait pas d'inquiétude à ce sujet, quand il sut que cette île n'avait plus rien à manger, il partit au bord de la mer et se mit à pêcher des poissons. Ici, personne ne connaissait la pêche et grâce à ça il sauva notre île. Ce marin se nommait Golgaster. Il resta quelques années sur l'île et apprit aux habitants de l'île la pêche et ainsi tout le monde fut sauvé. En son honneur les habitants de l'île construisirent un édifice en son nom, le clocher de Goldaster. Ce clocher a été construit dans l'église de cette île, les gens le considérait comme un sauveur, un Dieu en quelques sortes. A cette époque les gens de l'île venait aussi le prier, mais aujourd'hui tout cela est fini. Une épidémie frappa l'île tout entière, les accusations se tournèrent directement vers Goldaster, les médecins de l'île disaient que le poison venait des poissons. Goldaster qui affirmait être un vrai connaisseur des poissons déclarait que le poison venait d'ailleurs, mais le maire de l'époque ne voulait pas écouter les paroles de Goldaster. L'ancien maire laissa à Goldaster une semaine pour prouver son innocence sinon c'était l'exécution pour le marin et malheureusement pour lui il échoua et finit par se faire tuer dans l'église dans laquelle était construit son clocher un soir d'orage. Ensuite les Pirates Fantômes sont apparu et voulurent chasser les habitants de l'île tout entière. Tu dois te demander pourquoi on ne quitte pas l'île depuis ? La raison est que le maire actuel est le descendant de l'ancien maire et qu'il suit les mêmes idée que son arrière-grand-père et de nombreux habitants de l'île sont des descendants des habitants qui vivaient déjà ici à l'époque de Goldaster et voulant montrer qu'ils n'ont pas peur de Goldaster, ils ont décidé de ne pas partir. On dit que l'ancien maire portait une grande jalousie à Goldaster vu qu'il était devenu la personne la plus importante de l'île. On dit aussi que le capitaine des Pirates Fantôme est Goldaster lui-même et que ses pirates sont les âmes de tous les gens qu'il aurait empoisonnés. Une dernière chose qui pourrait t'intéresser, le phare ou siégeait Goldaster est toujours présent près du port Est de l'île, personne n'ose y toucher par peur que les Pirates Fantômes arrivent. Voilà mon garçon je pense t'avoir tout dit. >>



Une histoire bien compliqué vint d'être raconté au Sergent-Chef qui avait de quoi continuer son enquête maintenant avec de nombreux éléments. Découvrir la vérité semblait être plus compliqué, mais cette fois Lawliet avait de quoi se créer un passage à travers ces zones d'ombre. Avant de s'apprêter à partir mener son enquête, le marine fit une chose qu'il a dû faire moins de cinq fois dans sa vie tout entière.



<< Merci Mamie Eichouette... >>



Le Corbeau Blanc venait de remercier quelqu'un. Peut être ce n'était que de l'hypocrisie, un caractère qui irait mieux au marine, mais quoi qu'il en soit, le Corbeau Blanc quitta Mamie Eichouette et sortit de l'hôtel avec ses corbeaux. Il était maintenant 23 heures le ciel était toujours noir et des flocons tombaient du ciel de moins en moins. Marchant pieds nus sur le sol gelé Lalwiet se dirigeait vers le bateau avec lequel on l'avait emmené sur l'île. A son arrivé sur le bateau les marines qui l'attendaient se mirent directement au garde-à-vous, même s'il n'y avait quasiment presque aucun grade qui les séparaient. C'était seulement que le Sergent-Chef était nommé chef de cette mission. Une façon de respecter un supérieur, mais de façon totalement inutile pour Lawliet. Les marines posèrent tous des questions à leur chef aux grandes cernes, ils voulaient tous savoir s'il avait vu les fantômes et ce qu'il s'était passé. Le Corbeau Blanc ignora toutes les questions qui lui étaient posées en regardant bêtement le ciel pour ensuite poser ses propres questions au navigateur de cet équipage.



<< C'est bien toi, le Navigateur ? Bref, tu répondras à mes questions seulement par ''oui'' où par ''non''. Premièrement, est-il possible qu'il y ait des orages par temps de neige ? Deuxièmement, est-il possible qu'il se produise des illuminations étranges dans le ciel lors des orages où après ? Troisièmement, est-il possible de créer des orages ? >>



Des questions plutôt étranges posées au navigateur de l'équipage de marine, mais qui pourraient devenir des éléments clés dans l'enquête des Pirates Fantômes. Le navigateur interrogé par Lawliet regarda celui-ci d'un air assez intrigué parce que son supérieur lui avait demandé, mais au final il finit quand même par répondre.



<< En temps de neige, il peut en effet avoir des orages. Les ''illuminations'' comme vous dites sont très rares et peuvent en effet apparaître pendant ou après un orage au-dessus des mâts des navires normalement, mais extrêmement rarement au sommet des clochers. C'est une manifestation de l'effet de couronne, qui se produit lorsque le champ électrique à proximité d'un conducteur est assez fort pour provoquer une décharge dans l'air ambiant et ainsi stimuler les molécules d'air qui émettent alors une lumière caractéristique. Et oui, il est possible de créer des orages, mais c'est assez compliqué, mais quand on connait la technique, ça devient aussi facile que de s'arracher un cheveu. Mais pourquoi ces questions étranges ? >>



Le Sergent-Chef s'approcha du navigateur et lui piqua la joue droite à maintes reprises avec son index gauche tout en le regardant avec des énormes yeux blanc vides. Les marines du bateau se demandèrent bien ce qu'il pouvait arriver à Lawliet, ils savaient tous bien que le Corbeau Blanc était étrange, mais ce qui passait maintenant dépassait leurs espérances. La navigateur qui se faisait tripoter la joue devenait de plus en plus pâle et commençait à trembler de partout. Tout ce ménage pour rappeler qu'il devait répondre par ''oui'' ou bien ''non''.



<< Je t'avais demandé de répondre simplement par ''oui'' ou par ''non''. Inutile de rentrer dans les détails, il n'y a que toi ici qui comprend ton charabia. La raison pour laquelle je t'ai posé ces questions est que grâce à tes réponses je sais maintenant comment sont crée ces Pirates Fantômes et qu'ils n'existent finalement pas. >> * Maintenant je dois trouver la personne qui créer ces soit disant fantômes et pourquoi. *





To Be Continued ...
SIGNATURE :
Revenir en haut Aller en bas
Lawliet Raven

Candy Man
•Candy Man•

Lawliet Raven

♦ Messages : 88
♦ Date d'inscription : 15/10/2010

♦ Age : 28
♦ Race : Humain
♦ Camp : Marine
♦ Équipage : White Hunter 7

Feuille de personnage
Niveau:
Sergent-Chef et Pirates Fantômes Left_bar_bleue15/50Sergent-Chef et Pirates Fantômes Empty_bar_bleue  (15/50)
Exp:
Sergent-Chef et Pirates Fantômes Left_bar_bleue53/80Sergent-Chef et Pirates Fantômes Empty_bar_bleue  (53/80)

Sergent-Chef et Pirates Fantômes _
MessageSujet: Re: Sergent-Chef et Pirates Fantômes   Sergent-Chef et Pirates Fantômes I_icon_minitimeMer 16 Fév - 13:40

~ Chapitre 3 : Le fantôme du pahre ~




Lawliet connaissait l'histoire qu'avait traversé cette île et maintenant, le marine voulait rencontrer l'homme qui serait à l'origine des pirates fantômes. Pour ce faire, il devait se rendre au phare qui se situait sur le port Est de l'île. Sans perdre de temps, le Sergent-Chef ordonna au navigateur du bateau de se rendre à l'endroit indiqué, le marine s'exécuta aussitôt. Pendant le tour de l'île en bateau, le Corbeau Blanc se demandait bien ce qu'il pourrait trouver dans le phare, le descendant de Goldaster, Goldaster lui-même, ou encore autre chose, le mystère hantait l'esprit de Lawliet. Au bout d'une vingtaine de minutes, le bateau était arrivé à destination. Sur le port Est, l'atmosphère était pour le moins étrange, bien que cet endroit appartienne à la même île que sur laquelle était le Sergent-Chef il y a peu, le phare en décomposition en était peut-être la cause. Le phare était tellement délabré que Lawliet se demandait comment il faisait pour encore tenir sur lui-même. De plus aucune lumière était émise par le phare, ce qui intriguait assez le Corbeau Blanc. Il se demandait même si le phare était habité en fin de compte. Le temps n'était plus à la réfelxion, mais à l'action.



Le marine aux grandes cernes descendit du bateau et se mit direction l'aventure, seul avec ses corbeaux encore une fois. Les autres marines étaient de nouveau terrifiés toujours sous l'incompréhension de leur supérieur. Chaque pas dans la neige qu'effectuait Lawliet devenait de moins en moins bruyants, mais ses pieds prenaient de plus en plus froid. Devant la porte du phare, le coeur du Sergent-Chef commençait à battre de plus en plus fort et son souffle haletait de plus en plus. Le marine leva sa jambe et posa son pied sur la poignée gelée de la porte, il respira un bon coup et avec une pression du pied, éclata la poignée. La porte s'ouvrit d'elle-même tout doucement, les grincements qu'émettaient la porte résonnaient dans le phare entier et dans les oreilles du Corbeau Blanc. Il pénétra dans le phare et vit autour de lui que décombres. Devant lui se dressait un escalier qui avait perdu beaucoup de marches, mais qui tenait encore.


Selon Lawliet, des réponses à toute cette affaire pourraient se trouver en haut de cet escalier, c'est alors sans perdre une minute de plus que le marine commença son ascension vers le sommet du phare en compagnie de ses précieux corbeaux explosifs. C'est avec attention que le marine gravit chacune des marches afin de ne pas pouvoir tomber, mais malheureusement une des marches ne tint pas le coup et se brisa avec les sept marches qui suivent. Le Corbeau Blanc chuta tête la première et allait s'écraser au sol, mais Lawliet ne comptait pas se laisser tomber ainsi.




Geppou !!!



Après avoir fait une rotation sur lui-même et avoir la tête vers le haut et les pieds vers le bas, le marine, joint ses pieds, les plia sur eux-mêmes et avec une grande force, les déplia de façon assez violente. Les pieds nus du Sergent-Chef frappèrent contre le vide de façon à rebondir sur l'air et le propulser de l'avant. Grâce à cela, il avait pu se sauver de sa chute et continuer à monter, mais cette fois sans les marches de l'escalier. Il répéta plusieurs fois cette technique et arriva au sommet plus rapidement que prévu. A l'étage, la salle était vide, il y avait l'ampoule du phare qui n'était pas cassé comme tout le reste et quelques bricoles qui trainaient un peu partout. Plus loin, devant une fenêtre sans vitre, il y avait une grande silhouette posée sur le fauteuil éclairé par la lune. Subitement de cette silhouette s'échappa une voix.



<< Bien le bonsoir monsieur le maire. >>







A ces mots, Lawliet avait compris qu'on le saluait, mais ne comprenait pas pourquoi il s'était fait appeler ''monsieur le maire''. Le Corbeau Blanc, pensait que c'était surement une erreur, de la part de l'homme qui venait de parler. L'homme reprit la parole sans laisser le temps au marine de s'exprimer.



<< Que me voulez-vous aujourd'hui ? C'est encore à cause des fantômes ? Mais avant, dîte-moi. C'est bien vous qui êtes tombé des escaliers et avait fait tout ce bruit ? Alors, comment vous avez fait pour arriver jusque ici ? >>



Des questions et encore des questions, voilà un homme très bavard d'après Lawliet. Le marine exécuta quelques pas en direction du fauteuil et à chaque pas le sol grinçait monstrueusement. Le soldat du Gouvernement qui n'aimait pas trop parler en général, se fit une petite exception et répondit à l'inconnu.



<< Bien le bonsoir monsieur le fantôme. Ce que je te veux ce soir, c'est la vérité. Oui c'est bien moi qui suis tombé des escaliers, mais alors pourquoi suis-je ici ?... >>



Le Corbeau Blanc était juste derrière l'homme assis sur le fauteuil, il baissa son dos lentement par-dessus le dossier du fauteuil et colla sa tête juste à côté de celle de l'homme du phare et lui chuchota avec douceur à l'oreille.



<< … Tout simplement parce que je ne suis pas le maire. >>



C'était le calme plat, l'homme du fauteuil était surement sous le choc d'apprendre qu'il ne parlait pas avec la personne qui croyait et Lawliet montrait un léger sourire avec des yeux aussi grand que la lune et vide que la nuit. L'homme du phare qui n'avait toujours pas tourné le visage pour observer le marine, frissonna, inspira un grand coup par les narines et bloqua la respiration. Puis, avec décontraction, souffla tout l'air emmagasiné par la bouche et rit silencieusement. Tout à coup, le fauteuil éclata avec un énorme bruit qui résonna dans le phare entier. Par l'intermédiaire d'un bond arrière dans lequel il effectua trois sauts périlleux, la marine esquiva l'éclatement du fauteuil. Des morceaux du fauteuil tombaient du haut tel des plumes et derrière la neige de morceau de fauteuil, il y avait l'homme qui y siégeait plutôt tenant à la main une canne à pêche qui au bout de son fil détenait une énorme ancre de bateau. C'était peu-être avec cet objet détenant plus de l'arme que de la canne à pêche que le mystérieux homme avait détruit le fauteuil. L'homme portait un chapeau, un long manteau bleu océan ouvert sans manche qui touchait le sol, un short assorti à son manteau, des bottes en caoutchouc avec une énorme sacoche. Le pêcheur portait une barbe grise aussi longue que ses cheveux et possédait une taille digne d'un demi-géant. De sa grosse voix il prit la parole.



<< Alors t'es qui toi ? >>



Lawliet regardait l'homme à la canne à pêche en gardant l'auriculaire droit sur sa langue et en se passant la main gauche dans ses cheveux en batailles. Le marine observait attentivement son opposant avec ses grands yeux cernés, mais c'est sans plus attendre que le pêcheur réutilisa son arme et envoya l'énorme ancre sur le Sergent-Chef par l'intermédiaire de sa canne à pêche. Très rapidement, malgré la masse de l'objet, l'ancre se dirigeait sur le visage du marine qui sauta verticalement au dernier moment et esquiva l'objet sans difficulté. Dans les airs, le Corbeau Blanc ordonna à l'un de ses Trackers d'aller exploser juste devant le demi-géant de pêcheur.



<< Haretsu !!! >>



A ces mots le corbeau envoyé explosa directement. Le marine n'avait pas voulut faire exploser directement son opposant, mais c'est sous ses yeux que l'explosion retentit. Le pêcheur mit ses mains sur son visage pour se protéger, mais le souffle de l'explosion le souffla quand même sur deux bons mètres, il tint toujours sur ses deux grandes jambes et rebobina le fil de la canne pour récupérer l'ancre. Il y avait un mur enflammé qui séparait les deux combattants et de ce mur Lawliet en tira un avantage. Le sergent-Chef exécuta un coup de pied dans le vide avec une belle vitesse et de ce coup de pied se créa une lame de vent tranchante.



<< Rankyaku ! >>



Lawliet avait utilisé une autre technique du Rokushiki. Cette attaque vola à grande vitesse vers le mur de feu, le traversa et allait couper le pêcheur en deux. Heureusement pour lui, il avait récupéré son ancre à temps et l'utilisa comme bouclier. L'attaque repoussa durement et lentement le géant qui voulait résister à l'attaque. De ce choc, l'ennemi du marine s'en sorti indemne comparé à son ancre qui avait une fissure légère. Lalwiet retomba à terre sur ses deux jambes sans trop de difficultés et regarda le nuage de flamme disparaître doucement. Il restait quelques petits coins de la salle en train de brûler, mais ce n'était pas encore l'incendie. Le Sergent-Chef et le pêcheur pouvaient enfin se voir.



<< De vue tu sembles peut-être aussi féroce qu'un Escargophone, mais de force il se trouve que tu es aussi robuste qu'un Lion des Mers qu'on trouve sur les eaux de Calmbelt. Mais bon, c'est fini tout ça. >>



Pendant que le marine reprenait son souffle, le pêcheur déroula une grande quantité de fil de sa canne à pêche tout en ricanant dans sa barbe. Ensuite, il empogna sa canne à deux mains et la fit tournoyer au-dessus de lui. Le fil suivit le mouvement ainsi que l'ancre géante. Ce geste provoqua un grand vent dans toute la salle, une tornade se trouvait au-dessus du pêcheur. Lawliet se demandait ce que son adversaire voulait bien faire, sûrement une attaque, mais de quel type.



<< Petit, regardes! Tu vois l'ancre de ma canne, en vrai c'est un aimant géant et avec je peux attirer tous les métaux qu'importe leur taille. Je vais attirer tous les objets métalliques de cette pièce pour me créer une ancre surpuissante et en finir avec toi une bonne fois pour toute. Hahllllayaa !!! >>







L'attaque du pêcheur était dévoilé et Lawliet avait la goutte d'eau qui lui traversait le visage. Il savait que s'il se faisait toucher, il risquerait d'en prendre pour son grade. Le Corbeau Blanc comprit que la tornade était là pour faire en sorte de ne pas être dérangé lors de l'attraction des métaux. En effet Lawliet aurait très bien pu empêcher l'ancre d'attirer les objets si celle-ci n'était pas en mouvement, mais à présent c'était devenu impossible à cause de la tornade. Pendant que le marine aux grandes cernes réfléchissait, des objets en tout genres se faisaient happer par la tornade. Soudainement, le Sergent-Chef eut un choc, il venait de se rappeler que ces mini-bombes sont des robots et qui dit robot dit normalement métal. Tous les Trackers de Lawliet, sans exception, se faisaient attiré par la tornade aimantée. Le marine mit ses mains dans ses poches, aspira un grand coup avant de soupirer afin de se détendre, même si ce qui allait arriver ne demandait aucune détente.



<< ….. Bordel, c'est pas vrai ….. >>


A la seconde où les mini-bombes entrèrent en collision avec la tornades, elles explosèrent toutes d'un coup en même temps créant une énorme explosion. Un bruit digne d'un cri d'un Eléphant des Mers retentit dans le port Est. Le phare en entier parti en lambeau sous les flammes de l'explosion. Le souffle provoqué fit tanguer l'eau de la mer qui se trouvait à une dizaine de mètres du phare. Les flammes avaient aveuglé les marines à bord du bateau qui accompagnait le Sergent-Chef. Le phare était devenu une tour de flamme et de cette tour fut éjecté le pêcheur qui tombait vers le bas. Le pêcheur avait l'air assez amoché et il y avait le bout de ses longs cheveux gris qui prenait feu. Tout à coup quelque chose d'autre sorti de la tour de flamme, c'était Lawliet. Lui n'avait aucune blessure, ni même une tâche. Il s'était rendu totalement immatériel afin d'échapper aux dégâts provoqués lors de l'explosion.



Des deux combattants en tain de chuter, il y avait une distance environ de trois mètres qui les séparaient. Lawliet tombait tête la première face au pêcheur qui lui tombait de dos. Le marine replia ses jambes sur lui-même et les déplia à grande vitesse. Ses pieds frappèrent dans le vide et le propulsa droit sur son ennemi. Il venait de réutiliser le Geppou afin de se rapprocher du pêcheur et gagner de la vitesse. L'opposant du Sergent-Chef percuta violemment le sol et au même moment le Corbeau Blanc arma sa jambe et lança ce qui allait être l'attaque qui mit fin au combat.




<< San Banme Housoku ....
.... Hoooobaaaku !!! >>




Le marine envoya une déferlante de trois coups de pieds qui toucha d'abord le cou, le buste et enfin les cuisses du pêcheur. La vitesse des coups de pieds donnaient l'impression qu'ils étaient donnés au même moment. Après avoir reçu l'attaque du Corbeau Blanc, l'énorme pêcheur, s'enfonça dans la neige et d'au moins deux mètres dans le sol et provoqua un impressionnant cratère. L'adversaire du Sergent-Chef avait reçu le choc de la chute du phare à l'arrière et celle de l'attaque par devant, et cela en même temps. Le grand homme à la canne à pêche était allongé inconscient à terre, sang à la bouche avec quelques parties du corps brûlés. Quant à Lawliet, il s'était relevé de cette dernière phase du combat avec une douleur à la jambe avec laquelle il avait infligée le coup de grâce.



Il était minuit, la neige tombait toujours et les douze coups de minuit étaient donnés par une cloche. Lawliet avait gagné, il avait battu le responsable des Pirates Fantômes.




<< Tu voulais savoir qui je suis ? Moi, je ne suis que le Corbeau Blanc de la Justice. >>

To Be Continued ...
SIGNATURE :


Dernière édition par Lawliet Raven le Sam 23 Avr - 1:22, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Lawliet Raven

Candy Man
•Candy Man•

Lawliet Raven

♦ Messages : 88
♦ Date d'inscription : 15/10/2010

♦ Age : 28
♦ Race : Humain
♦ Camp : Marine
♦ Équipage : White Hunter 7

Feuille de personnage
Niveau:
Sergent-Chef et Pirates Fantômes Left_bar_bleue15/50Sergent-Chef et Pirates Fantômes Empty_bar_bleue  (15/50)
Exp:
Sergent-Chef et Pirates Fantômes Left_bar_bleue53/80Sergent-Chef et Pirates Fantômes Empty_bar_bleue  (53/80)

Sergent-Chef et Pirates Fantômes _
MessageSujet: Re: Sergent-Chef et Pirates Fantômes   Sergent-Chef et Pirates Fantômes I_icon_minitimeDim 3 Avr - 21:58

~ Chapitre 4 : Le véritable fantôme et la lumière dans le ciel ~




Une fois la cloche sonna, une deuxième fois elle sonna, puis une troisième, vint ensuite une quatrième fois, ce fut au tour de la sixième, sept, huit, neuf, dix, l'avant dernière fois qu'était la onzième, puis un grand silence et résonna le douzième coup de minuit. Lawliet portait un regard vide sur l'adversaire qu'il avait battu et se demandait qu'est ce qui avait bien poussé une personne à terrifier l'ensemble des habitants d'une île. Au loin les marines qui accompagnaient le Sergent-Chef couraient en sa direction. Arrivés devant leur supérieur, ils lui demandèrent tous comment allait Lawliet et d'où venaient tous ces dégâts. Le Corbeau Blanc qui était gêné qu'on se préoccupe de sa santé ordonna aux matelots de se taire immédiatement et de retourner à bord du bateau. C'est alors sans broncher qu'ils s'exécutèrent. Pendant que les marines partaient, le pêcheur se mit à bouger le bras lentement à cause des brûlures et attrapa la cheville du Corbeau Blanc. Celui-ci se demandait ce que le pêcheur lui voulait et décida de s'accroupir pour pouvoir l'écouter. Il savait bien que l'homme à la canne à pêche voulait parler, car de toutes les façons qu'aurait-il pu faire d'autre ? D'une respiration lente et assez prononcé, le pêcheur prit la parole.



<< ''Le Corbeau Blanc de la Justice'' tu dis ? Si tu es la justice, alors aide-moi à ramener la vérité sur cette île, s'il te plait! Depuis toutes les années pendant lesquelles j'ai dû rester seul dans mon phare, j'ai essayé de montrer la vérité aux autres. >>



Le marine aux grandes cernes comprenait de moins en moins ce qu'il se passait. Les paroles du pêcheur jouaient sur son innocence dans toute cette affaire. Lawliet sorti un gâteau et une cuillère de nulle part et s'installa ensuite pour écouter l'histoire du pêcheur.



<< Je suis Silvaster descendant du célèbre Goldaster. Sur cette île, il y a une légende à propos de mon ancêtre et à la fin, de celle-ci, mon arrière-grand-père meurt exécuté sous les ordres de l'ancien maire. Il a été exécuté parce que le maire disait que Goldaster avait empoisonné l'île entière, mais tout ça est faux ! L'homme à l'origine de tout ça avait demandé aux médecins d'empoisonner les poissons qui vivaient autour de l'île pour qu'ensuite les habitants subissent les effets de ce poison. Etant donné que Goldaster a introduit la pêche sur cette île, il était par conséquent la seule personne pouvant être accusé. Malgré tous ces efforts, il ne pu prouver son innocence et fut tué dans l'église qui lui avait été consacrée. Alors, c'est de là que mon idée des Pirates Fantôme m'est venue. J'ai peut-être menacé les habitants de l'île, mais je ne leur voulais aucun mal. Je voulais simplement les effrayer et leur faire quitter l'île pour me venger du descendant du responsable de l'empoisonnement qui a aussi fait tuer mon arrière-grand-père. La personne à l'origine de tout ça c'est … >>



Silvaster avait relaté sa version de la légende de Goldaster, mais dans cette version Goldaster aurait été trompé par quelqu'un d'où son exécution. Dans sa voix, Lawliet arrivait à discerner les peines et les tristesses qu'hantaient le pêcheur bien que ces émotions étaient égales au marine. Pendant le discourt, il put délecter son gâteau grâce à sa cuillère qu'il avait gardée dans sa bouche. Le Corbeau Blanc prit avec le bout de ses plumes le bout de la cuillère qu'il tenait dans son bec, la lança dans les airs et prit la parole sans laisser Silvaster finir.



<< … L'ancien maire, c'est ça ? Tout ça à cause d'une histoire de jalousie enfantine. Bon sang, mais ils avaient quel âge quand cela s'est produit ? Et toi dans tout ce bordel, tu veux seulement la peau du maire actuelle parce qu'il traine le nom ton ancêtre dans la boue.... Mais bon, je n'ai aucune raison de t'en vouloir, même si cela est gavant à admettre, tu es comme moi. Tu es le genre d'humain à se faire justice sois-même et ce quelque-en soit le moyen. Alors, je ne vais pas chercher à te comprendre parce que cela ne me servirait à rien et je ne ferai que m'ennuyer des heures de plus. Je vais aller voir le maire. Il me faut un guide pour me mener à la mairie alors lève-toi et ne va pas croire que j'irai te porter pendant le trajet. Si ton histoire est vraie, je vais te montrer comment je me fais justice. >>



Ainsi, le marine aux grandes cernes avait parlé, toujours aussi gentiment. Selon lui, le responsable était le maire d'avant. La raison de la jalousie avait été évoquée plutôt par Mamie Eichouette lors de leur discussion à l'hôtel. Lawliet qui était exaspéré par la situation actuelle avait décidé de rendre une visite au maire pour se faire un petit plaisir. Le marine prit la route vers une direction choisie au hasard et traînait l pas en espérant que Silvaster le rejoigne pour lui indiquer la direction de la mairie. Le pêcheur se remit sur ses deux pieds grâce à une force sortie de nulle part et lentement posa un pied devant l'autre. Il regarda le Sergent-Chef d'un regard assez étonné.



<< Comment sais-tu tout cela ? Et quand j'y repense, il sortait d'où ton gâteau de tout à l'heure ? Sinon, la mairie c'est de l'autre côté... >>



Le Corbeau Blanc avait donc vu juste, le responsable était bien l'ancien maire. Maintenant, il fallait pour Lawliet la certitude de tout cela c'est pourquoi il voulait se rendre à la mairie pour faire avouer au maire les torts de son arrière-grand-père. Le marine aux grandes cernes avait pas tellement envie de répondre aux questions posés par Silvaster, mais il fit tout de même un effort et envoya une réponse fort sympathique.



<< Evite de poser des questions inutiles. Si tu es debout maintenant, c'est seulement pour me montrer où se trouve le maire, alors en route! >>



La manière de parler du marine laissa Silvaster sans voix. De plus, il s'exécuta et marcha en direction de une forêt d'arbre sans feuilles. En suivant les pas du pêcheur, Lawliet réfléchissait à un plan pour faire avouer le maire. Les arbres de la forêt étaient nombreux et ralentissaient les pas des deux aventuriers, dans ces conditions le Sergent-Chef ne pouvait pas réfléchir. Tout à coup Silvaster s'arrêta et se cacha derrière un arbre. Instinctivement, Lawliet fit de même et regarda le pêcheur par ses grands yeux. De ce regard Silvaster comprit que justement le Corbeau Blanc ne comprenait pas la situation actuelle et pointa le doigt vers l'avant. Lawliet inclina la tête pour observer la direction indiquée et vit un grand bâtiment. Ce bâtiment était gardé par des personnes armées de hallebarde. Le pêcheur annonça au marine aux grandes cernes, qui s'était accroupit pour réfléchir, que le bâtiment protégé était la mairie et que le maire se trouvait sûrement à l'intérieur. Lawliet avait l'intuition que les gardes étaient présents à cause des fantômes apparus lors de son arrivée sur l'île il y a déjà quelques heures, mais au final il s'en moquait totalement. Le Corbeau Blanc avait une petite idée de plan, mais il avait besoin de certains renseignements.



<< Lors des apparitions de tes fantômes, comment faisais-tu pour que toute l'île t'entende ? >>
<< J'utilisais un Escargophone Haut-Parleur pourquoi ? >>
<< Où pourrais-je en trouver un ? >>
<< Sur l'île il n'y en a seulement trois. Le premier se trouve dans l'église, le second dans le bureau du mairie et le troisième dont je suis le propriétaire appartient au phare. >>
<< Le maire peut donc s'adresser à toute l'île à partir de son bureau ? >>
<< Oui c'est exact. >>
<< Je vois.... Occupe-toi des gardes ici présents, moi je vais voir le maire. >>




Après cet échange Lawliet sortit de la forêt comme si de rien était les mains dans les poches et se dévoila devant les gardes. Tous pointèrent leur arme en direction d'un Lawliet assez fatigué est surmené par les évènements. Celui-ci marchait en direction des gardes comme s'il n'y avait rien devant lui tout en baillant paisiblement. Les gardes demandèrent au Sergent-Chef de décliner son identité, mais rien ne sortit de sa bouche, mis à part quelques autres bâillements. L'attitude du marine n'échappa pas aux gardes qui chargèrent tous sur lui pour le laver de cet affront et c'est sans compter sur la capacité de son fruit du démon qu'il se rendit immatériel et se laissa traverser par les gardes. Le Sergent-Chef se rendit de nouveau matériel et continua son petit chemin direction le bureau du maire. Les gardes n'allaient pas en rester là, c'est pourquoi ils retentèrent leur chance en attaquant Lawliet. De nulle part, un objet de grande taille faucha les gardes et les envoya s'allonger quelques mètres plus loin dans la neige froide. Cet objet était l'ancre géante de la canne à pêche de Silvaster, il s'en était servi car le marine lui avait demandé de s'occuper des gardes, mais ce n'était pas assez pour en finir avec les gardes qui se relevèrent et qui, cette fois-ci, attaquèrent le pêcheur.



Lawliet, quant à lui, faisait des signes d'au revoir à Silvaster et lui disait de bien s'amuser. Le Sergent-Chef pénétra dans la mairie et n'avait plus qu'à trouver le bureau du maire et ensuite le maire lui-même. Sauf que, le nombre de portes présentes dans la mairie n'était plus calculable. A l'intérieur de la mairie les murs étaient décorés de couleurs très voyantes et les nombreuses lumières valorisaient encore mieux ces murs. Lawliet remarqua aussi une nouvelle chose étrange, dans les couloirs les murs étaient parsemés de tableaux identiques représentant la même personne. Un homme aux cheveux blancs assez enrobé portant des lunettes sur les yeux et un cigare à la bouche. Le marine était sur à 99 % que cet homme était le maire, mais il restait le 1 % qui peut tout changer. Il suivit son chemin en espérant peut-être trouver la personne sur le tableau, mais rien. Les salles qu'il visitait étaient toutes vides, il n'y avait rien, même pas un secrétaire, ce qui intriguait de plus en plus Lawliet, mais qui le fatiguait tout aussi. Après une bonne dizaine de minutes de recherche, un grand escalier se présenta devant le Corbeau Blanc. Celui-ci, tel un enfant, le monta sans se poser de questions. Au sommet de l'escalier, une porte ouverte dévoila la salle contenant le bureau du maire. Le marine aux grandes cernes trouvait cela étrange que toutes les autres portes étaient fermées, tandis que celle-là était ouverte. Il pensait que c'était comme si on l'invitait à rentrer dans cette pièce. C'est donc avec plaisir qu'il accepta l'invitation et entra dans la salle. A l'intérieur de celle-ci, au centre du plafond, un lustre illuminant toute la salle par une merveilleuse lumière. Les murs latéraux contenaient le même portrait qu'à l'étage inférieur. Au fond de la salle, il y avait une fenêtre géante à la place du mur. Au bas de cette immense fenêtre, un bureau était posé, sûrement celui du maire. Au centre de ce bureau plus que décoré, un Escargophone étrange traînait. Dans un coin de la pièce une grande armoire que Lawliet trouvait laide était installé, mais il n'était pas là pour s'attarder sur les détails de cette salle.



Lawliet s'avança vers le bureau et pris par le bout de ses doigts l'Escargophone qui était relié par un fil à des enceintes. C'était l'Escargophone Haut-Parleur que le Sergent-Chef avait trouvé. Le marine marcha en direction de la porte de la salle afin trouver le maire qui manquait pour son plan. Il espérait seulement que le fil soit assez long pour qu'il puisse trouver le maire avec l'Escargophone Haut-Parleur. Tout à coup, l'armoire ouvrit ses portes et accoucha d'un homme qui tomba sur le sol et fit quelques roulés boulé. Le marine se retourna pour observer l'homme et vit qu'il était le même que sur les portraits. Il rangea l'Escargophone Haut-Parleur dans son dos, débrancha le fil et appuya sur le bouton servant à enregistrer tout cela en un mouvement rapide et discret. Et par mesure de sécurité il se rendit immatériel.




<< Je suppose que c'est toi le maire, bon si c'est le cas je dois te parler. >>
<< Qui êtes-vous ? Comment avez-vous pu arriver jusqu'ici sans vous faire stopper par les gardes. >>
<< Ceci ne te regarde pas. Bon est-ce bien toi qui … >>




La discussion avait été lancée par le marine qui avait l'audace de tutoyer un maire, mais elle fut stoppée un moins d'une minute par un maire prit de panique. De sa poche il sortit un pistolet, le pointa sur Lawliet et tira d'un coup sec. Le Sergent-Chef ne bougea pas et laissa la balle lui traverser le crâne et faire un trou plus loin. Le marine voyait les choses ainsi: une personne étant caché dans une armoire, détenant une arme à feu et qui avait demandé d'avoir des gardes, ne pouvait être qu'une personne très peureuse. Et c'était de cette peur qu'il allait maintenant en jouer.



<< C'est dangereux ce que tu fais, tu aurais pu blesser quelqu'un. Mais, désormais je suis sûr que tu es bien le maire. >>
<< La.. la.. la balle vous a traversé ?! Mais vous êtes qui au juste ? >>
<< Moi ? Je suis un fantôme plus vrai que vous. Vous avez hanté cette île depuis de longues années par l'intermédiaire de votre grand-père ou arrière-grand-père, je sais plus trop et je m'en fiche. Mais ce soir, c'est moi qui va vous hanter. >>
<< Si vous êtes un fantôme cherchant à hanter une personne, vous devriez aller voir quelqu'un d'autre. >>




Le maire devenait de plus en plus inquiet, car il ne comprenait pas ce qui se passait. Il avait tenté de se défendre par une arme mais sans grands succès, c'est maintenant avec les mots qu'il voulait se défendre en essayant de viser une autre personne. L'hypothèse sur l'homme peureux que pensait Lawliet se confirmait de plus en plus. Maintenant, le marine voulait faire parler le maire pour qu'il puisse tout avouer, enfin s'il était réelement coupable.



<< Silvaster ? Lui c'est déjà fait, maintenant c'est à toi. Ton ancêtre est bien l'ancien maire qui aurait en réalité empoisonné tous les habitants de l'île ? >>
<< Comment savez-vous cela ? >>
<< Ce n'était qu'une simple question. Mais pourquoi avoir rejeté la faute sur Goldaster ? Maintenant, c'est son descendant qui paye. >>
<< Un simple pêcheur venu de je ne sais où arrive chez nous et devient plus important que l'ancien héro local ? Jamais de la vie ! On ne lui a rien demander, mais il a fallu qu'il vienne mettre sa poire dedans ! Mon arrière grand-père était comme le ciel, mais ce Goldaster était devenu un arbre dont le sommet était supérieur au ciel. Alors quoi de mieux de couper le tronc de l'arbre pour le rabaisser au niveau des racines. Oui, c'est mon arrière grand-père qui a demandé à empoisonner les poissons, oui c'est lui qui a fait exécuter Goldaster. >>
<< Je ne me rappelle pas t'avoir demandé de jouer les poètes. Ceci étant dit, à l'instant tu viens d'avouer le tord que vous avez causé. Dommage, mais vous avez creusé votre propre tombe. Le jeu s'arrête donc ici pour vous monsieur le maire et ce sur ma victoire. >>
<< Quel jeu ? >>
<< Le jeu du chasseur et du chassé évidemment. Tu n'as plus d'échappatoire, car même les habitants de l'île ne vous feront plus confiance. >>




Pour le marine, tout cela aurait été qu'en fait un simple jeu, celui entre un chat et une souris. Lawliet était le chat, le maire la souris et la vérité représentait le fromage que la souris voulait garder à elle toute seule. Le chat chassait la souris qui finit par lâcher son morceau de fromage sans s'en rendre compte et le chat s'en pressa donc pour l'attraper. Mais la souris ne comprenait pas comment le chat avait bien pu attraper le fromage.



<< Comment ça ? >>



Lawliet ferma les yeux et dévoila le sourire le plus grand qu'il put faire. Ce sourire moqueur était le mélange entre celui-ci d'un enfant et celui de l'être le plus vicieux qu'il puisse exister. Et pour mieux se moquer du maire, le Sergent-Chef tira la langue en direction de son opposant. Le marine sortit ses mains du dos et les montra au maire. Dans le creux de ses mains il y avait un Escargophone Haut-Parleur relié à l'enceinte qui permettait au maire de s'adresser à l'île tout entière. C'était donc tous les habitants de l'île qui auraient entendu les aveux du maire. Celui-ci était devenu tout blanc et ne bougeait plus. Son cœur battait à vitesse très réduite tout comme son souffle qui était devenu lent. Les yeux du maire ne cessaient pas de grossir et tout à coup il se mit à trembler de tout son être.