Une rencontre du troisième type [PV : Christopher D. Redwood]

Une Rencontre du troisieme type.

Après ce cataclysme qui a bouleversé ma vie. Je continuais mes petites routines, un pirate par-ci, un pirate par là. Je me situais dans les alentours de North Blue, dans une ville où la neige est le maître des lieux. Bref, un pays, où l'on se caille ! Je suis venu ici dans la seule intention de trouver du travail. Je devais donc trouver un bâtiment du gouvernement mondial, il faut donc que je trouve un drapeau avec une petite mouette dessus. Pour cela, j'ai donc fait un petit tour de la ville pour repérer l'édifice. C'était une ville pour le moins banale, des bâtiments toutes aussi banales les uns des autres, une boulangerie, une boucherie, un coiffeur. Une cité et ses commerces quoi ! J'ai fini par apercevoir l'ensemble, c'était une vielle forteresse sur une colline. Une demeure retapée selon un esthétisme assez particulier. En haut des miradors, des canons armés, des mâchicoulis organisés de la même façon. Un manoir bien fortifié, on peut remarquer sur le côté du bâtiment, une rénovation avec un changement de teinte dû à la variation de granites et des pierres utilisées. Sur la tour la plus haute, une mouette géante posté comme un drapeau, plus j'avançais vers le base Marine, plus une impression étrange venait en moi. La mouette devenait un rapace, un aigle près à te capturer comme appât. Assez contemplé ce modeste bâtiment, j'ai donc grimpé, la colline pour pénétrer le pont-levis, je suis arrivé et j'ai demandé à une personne située sur un banc qui était en pleine causerie. Je parlai distinctement et bien fort pour qu'il puisse m'entendre :

« - Bonjour, savez-vous où, je pourrais trouver le bureau de maintenances et de recherches des primes pirates, s'il vous plaît ? Questionnai-je, l'homme me regarda avec ses grands yeux de merlan frit, du genre choqué par ma carrure. Il bégaya sur le coup puis parla distinctement sur la fin.
- Heu, heu, heu, c'est, c'est, par là, vous tourner sur votre droite, à la prochaine intersection et il est sur votre gauche. Dit-il rassuré d'avoir fini sa phrase.
- Merci ! » Répondis-je avec un grand sourire. Je repartis dans ma lancée dans la direction dictée par le jeune homme. Je pris au premier tournant à droite ensuite directement sur ma gauche. Je découvris la pièce sous mes yeux, un homme y était installé. Je m'avançai et soudain un homme me bouscula. Je l'observai :

Comment pourrais-je vous le décrire pour que vous compreniez ce que je veux vous faire passer ? Une anatomie qui exprime amendement sa personnalité. Un corps épais comme mon petit doigt. Toutes ses parties du corps sont proportionnellement équilibrées. Est-ce un atout ou une faiblesse ? Que peut bien cacher ce type ? Ces pupilles d'un bleu profond, il s'avère être la couleur qui s'apparente au grand large à l'envie de naviguer vers de nouveau horizon. Si l'on regarde, au fin fond de cette personne, son regard n'est qu'une obstination. Peut-être qu'au fond de l'abîme trouverons nous un soupçon, une chose que l'on ne s'attendait pas de voir. On peut dire des choses cependant, c'est à la physionomie de la tête qu'il faut observer les individus, en revanche, il ne faut pas confondre l'apparence et la vraie nature du visage. Ce gamin a un visage incrusté par ses émotions, son visage reflète sa personnalité, des lèvres fines et raffinées, un nez busqué. Voilà ceux qui en figurent la plus grande partie. Par contre, il embellit sa personnalité d'un casque le plus souvent, ce qui le rend cool ! Ceci renforce et nous montre bel et bien qu'il doit aimer la musique. Il se soucie de son apparence physique comme le montre sa chevelure, Une tignasse ample et hirsute, d'un blond doré. Le marine passe la main dans sa chevelure. Ce serait un tic plutôt qu'une chose utile. Un corps qui rentre dans la normalité qu'il ne doit pas pousser à des limites extrême. Peut-être fait-il de la musculation mais au premier coup d'œil, une musculature inexistante ! Joue-t-il la force de l'intelligence au lieu de celle de la force des bras ? Si c'est le cas, son intelligence cérébrale doit dépasser l'entendement ! Un tronc sculpté de façon ordonnée, Tous les individus savent ce que dissimule le dialecte, le corps le met en évidence. Le corps est un jouet qui répond aux attentes que l'on lui ordonne. Un buste qui entre dans la moyenne, des jambes proportionnelles avec ce buste fin, délicat que ce soit les bras ou les abdominaux. Ses mains ont une similitude avec le visage : des mains douces et raffinées.

Après l'avoir contemplé, il parla et dit :

Extrait du carnet de bord de Christopher D. Redwood

North Blue
Vendredi 13 mai

Île hivernal d'Hokkyoku
Seppen Town

Un maudit Vendredi 13...

Lorsque je me suis réveillé ce matin, la peur me tordait les entrailles et la date d'aujourd'hui n'avait rien avoir là dedans. Je ne suis ni superstitieux, ni suffisamment crédule pour croire aux légendes populaires qui courre sur le fameux Vendredi 13 et la crainte qu'il évoque. Alors non, cette peur qui m'habitais n'avait rien avoir avec ce mythe, à vrai dire cette peur là, je la vivais tout les jours depuis plusieurs années. C'était celle que je ressentais à chaque fois que j'ouvrais les yeux sur ce monde en me demandant quelle atrocité je serai capable de lui faire subir, entre les mains du dément qui sommeillait en moi. C'était celle qui me paralysait à chaque fois que j'entendais son rire retentir dans mon esprit, la peur de perdre le contrôle. A côté de cela, une journée connoté « maudite » n'avait rien d'effrayant, pour moi c'était un vendredi comme tout les autres : un jour de service.

Le mois de mai sur North Blue, n'a jamais été réputé pour son excessive chaleur, mais sur Hokkyoku, île situé au nord de cette mer, il n'y a qu'une seule saison et c'est l'hiver. Voilà pourquoi ma traditionnel tenue de marine a été troqué pour une autre, plus adapté constitué essentiellement d'un anorak vert à la capuche en fourrure. Ce n'est pas un comportement très « militaire » je dois l'avouer, mais mon goût pour l'esthétique m'empêche de revêtir les immondes uniformes d'hiver que porte tout les marines du Quartier Général. Vraiment, le Gouvernement n'a aucun goût vestimentaire et l'éducation que j'ai reçu de ma mère est trop bien ancré dans mon esprit pour que je me laisse aller une seule seconde à porter ces habits « imparfaits ». J'ai essayé bien des fois de gommer ce défaut que m'a légué ma génitrice mais rien y fait, le sens de la perfection reste encore une partie importante de mon caractère. Il y a certaines choses qu'on hérite de nos parents sans les désirer et dont on ne peut se défaire; ici, un peu de la névrose de ma mère...

Après avoir pris le repas le plus important de la journée, m'être vêtu comme il le fallait, O-Two diffusant les morceaux de piano que j'affectionnais, je me mis à arpenter les corridors du QG en cherchant la sortie, décidé à profiter du calme qui régnait sur cette île pour la visiter. La raison de ma présence sur cette calme île de North Blue était purement militaire, cela faisait plusieurs mois qu'un poste sur Hokkyoku était vacant, mais on avait encore trouvé personne qui souhaitait y être envoyer, au vu des conditions climatiques. Pour ma part, j'aurai tout fait pour quitter mes appartements de Marijoa depuis ma mission sur Polar Edge, Kura de nouveau libre, je devenais susceptible de blesser voir tuer n'importe qui dès que ce fou deviendrait incontrôlable. Alors, même si je devais retrouver le même paysage glacé que sur l'île de Polar Edge, et par conséquent affronter la foule de souvenir désagréable qu'il engendrerait, je sautais sur le poste et m'y rendais aussitôt. La sécurité des innocents était bien plus importante que mes propres démons, et Hokkyoku était un île réputé pour sa petite taille et son unique ville d'un millier d'habitants seulement. Et après tout, North Blue restait ma mer natale et la neige quelque chose de fascinant...

Mais voici l'incident qui fit sombrer cette journée anodine malgré les apparences, en un nouvel enfer qui faillit bien briser une fois encore ma raison. Quand je pense que tout se déclencha avec une simple bousculade... Pourquoi fallait-il que ce soit sur cet homme que je tombe ?
Au départ, je n'ai pas fait attention, mais lorsque j'ai vu son visage, c'est Kura qui l'a reconnu : Ethan Hawke, le chasseur de prime. Une violente envie de meurtre s'est emparé graduellement de mon corps et je crois que si je n'avais pas concentré mon esprit sur les notes qui se jouait dans mes oreilles, les pulsions de mort du pirate m'aurait submergé. Quel était la raison de cette rage qui émanait du psychopathe ? Jamais son aura n'avait été aussi violente et meurtrière... Sauf peut-être sur Polar Edge. En comprenant que c'était vers cet inconnu que les désirs assassin de Kura se tournait, je m'empressais de poursuivre ma route en marmonnant un discret : « Excusez-moi » avant de presser le pas jusqu'à la sortie. Un long soupir vient appuyer mon soulagement une fois dehors, je ne connaissais pas l'étendue de mon contrôle sur Kura et malgré l'apaisement que me procurait la musique, je n'étais pas certain que ça suffisait pour le tenir totalement à l'écart. Mieux valait rester prudent et ne pas tenter le « diable » comme on dit... Une expression vraiment bien choisis d'ailleurs.
Dehors, je relevais ma capuche pour me protéger du froid mordant, et m'aventurais dans Seppen Town, que je n'avais pas encore eu le temps de visiter entièrement. Mais le village n'avait pas grand chose d'intéressant à offrir, si ce n'est la qualité de leur chocolat chaud que je pu savourer avec délice pendant deux ou trois heures, assis au coin du feu dans l'un des accueillants pub de Seppen Town. Puis, une fois complètement réchauffé, je retournais à ma petite ronde, près à affronter le froid à nouveau. J'avais depuis oublié l'incident de ce matin qui avait réveillé les humeurs meurtrières de Kura, et poursuivait ma promenade avec insouciance, et naïveté ! A peine sortit du bar, je me faisais de nouveau renverser par un passant, la violence du choc fit tomber O-Two de mes oreilles, stoppant aussitôt la musique qui me détendait. Je sentis aussitôt le grondement du psychopathe qui se réveillait, la mélodie qui m'aidait à le contrôler absente, il pouvait d'un moment à un autre prendre possession de mon corps et assouvir ses plus noirs désirs. Je devais rapidement replacer mes écouteurs avant que la bête ne s'éveille complètement, mais il était déjà trop tard.
Mon regard se posa sur la personne qui m'avait renverser et j'eus à peine le temps de reconnaître Ethan que ma conscience plongeait dans l'obscurité tandis que Kura prenait le contrôle dans un ricanement... Il allait tuer, c'était certain !

Fin de l'Extrait

Une lueur rouge s'alluma dans l'œil gauche de Christopher tandis que l'esprit de Kura étendait son emprise sur le corps du jeune marine. Le psychopathe venait de renaître une fois de plus, et il était bien décider à éliminer ce maudit chasseur de prime qui l'avait pourchasser du temps où il était un célèbre pirate. C'était l'heure de rendre des comptes : Kura saisit le bâton de ferronimbus qu'il portait dans son dos et l'abattit sur son ennemi dans un ricanement diabolique. Tandis qu'il goûter aux délices d'êtres à nouveau maître de ses actes, quelques flocons de neige se mirent à tomber du ciel...

Une Rencontre du troisieme type.

Chapitre 2 : une lueur rouge dans ses yeux, une tâche rouge suinte de ses vêtements.

Les lois font les bagnes, les moeurs font les lupanars. La lumière crée le peuple, la nuit enfante la plèbe. La veste rouge du forçat est taillée dans la robe rouge du juge. Que justice soit faite !

Quoi ? Qui a osé me rentrer dedans, encore un jeune con et inconscient ! J'observais la personne attentivement, les pieds, les jambes, le buste, la tête, le visage et pour finir ses yeux ! Des pupilles rouges scintillantes. Je pouvais lire dans son regard, la soif de sang, un esprit morbide et sadique. Le jeune me regardait, il avait un œil qui essayait de me dire « pardon » et un autre qui déclarait « Vient te battre ! ». Il déclencha à l'aide de son bras un mouvement brusque que je stoppai au dernier moment. J'esquivai son attaque. Pour une fois, je n'avais pas l'intention de me battre, moi et mes glaives n'avaient vraiment pas envie de déchiqueter un gamin. Une pauvre bête innocente qui ne sait même pas pourquoi, il fait partie du gouvernement Mondial. J'entamai une conversation avec le jeune homme :

« - Tu ne veux pas mourir, si jeune l'ami ? »

Il ne répondit rien, mais dès que je finis ma phrase, il bondit vers moi comme un lynx affamé. Je sortis dans la précipitation, mes sabres que je lançai dans sa direction. Il les esquiva de peu. Il était assez rapide et surtout pas ; d'un mauvais niveau. Je commençais à avoir des sensations, un vrai combat commence !

Ethan Hawke VS Christopher D. Redwood

Je sortis mes épées pour pouvoir attaquer et le tuer en un seul coup, mais un combat vite fini, ce n'est pas très intéressant, je vais essayer de le faire durer ce combat. Le jeune fou ne faisait qu'esquiver et rien d'autre, son expression sur son visage était pour le moins maussade et déplaisante à voir. Je commençais à me faire un peu « chier ». Je ne sais pas ce qui se passait, j'avais l'impression qu'il retenait ses coups, qu'il me cachait des choses. Que se passait-il donc ! Le combat tournait, Une impression de perte de contrôle de moi me venait soudain, mes sens me perdaient. Qui était-il ? Qu'elle genre pouvoir a-t-il ?

En fait, je me brulais avec mes lames qui étaient devenues enflammées, elles me brûlaient la peau et aussi de l'intérieur. Le pirate fou que j'ai tué dans le bar à East Blue m'avait bien dit qu'elles étaient maudites et qu'il fallait que je contrôle mes sentiments. Je ne contrôlais plus rien mes expressions mentales avaient pris le dessus. Ses épées sont d'une puissance incontrôlable ! Le jeune marine m'observait d'un œil nouveau. Il m'auscultait comme s'il était médecin, savoir ce qui clochait chez moi et ce qui allait se produire ! Mon corps s'assombrit, mon tatouage rouge scintillait. Je sentais mon corps redevenir à son état normal. La sensation de pouvoir jaillissait comme de l'eau dans une fontaine. Mon sang devenait froid comme pierre et mon corps devenait comme roc et sombre comme les ténèbres. Une haine, une colère, une envie de tout dévaster me pris soudain. Pourquoi suis-je comme ça ? Pour ce simple morveux qui m'a bousculé !

"La Peur mène à la Colère, la Colère mène à la Haine, la Haine mène à la Souffrance."

Cette sensation, je la connais déjà avec la mort de ma mère et de mon frère. Je n'ai quune seule envie, c'est de tuer, tout ce qui me touche et qui me parle ! Pourquoi, ces faits miséricordieux se sont abattus sur moi. Pourquoi ? Je n'ai rien demandé. Après cette lueur rouge émanant de moi, des flammes jaillirent de mes lames.
Le combat allait enfin se terminer ! Je dis avec une voix rauque et puissante :

« Songes-tu à vivre ? Si oui, Cours loin ! »

Je bondis telle une bête féroce et j'entamai notre confrontation. Je lui décimai des coups à répétition, des coups avec mes membres inférieurs et antérieurs. Je m'apercevais qui faiblissait de plus en plus. Des bras comme des allumettes, un homme court sur pattes. Une mort imminente ; aujourd'hui, ce jeune prétentieux mourra d'une mort douloureuse. La colère d'Ethan est née pour la première fois sur North Blue, sous cette neige blanche qui sera bientôt recouverte de rouge. Pas un morceau de tissu rouge, ni un pétale de fleur rouge, ni une pomme rouge, mais bien du sang, du SANG ! Je pris un nouvel élan et je lui donnai avec mon épée tenue dans ma main droit, un coup qu'il para encore une fois, mais il n'avait pas vu l'autre lames, elle fit le tour de son buste et atterries sur son bras gauche, le sang gicla. Une chose au-quelle, je ne m'attendais pas survint... Quoi ?

La neige était tachetée de rouge, sous mes pieds et sous les siens...