Loyckh ♦ Messages : 260♦ Date d'inscription : 13/03/2011♦ Age : 35♦ Race : Humain♦ Camp : Marine♦ Équipage : -Feuille de personnage Niveau : (24/50) Exp : (77/120) Sujet: Petites histoires à water seven! Sam 19 Mar - 17:19
Bonjour, je m'appelle Poland Colaros, je suis le biographe de Loyckh. Étant donné que celui ci tient un journal depuis son épopée en solitaire, je vous ferais de temps en temps la lecture, le présent est quand à lui raconté par l'intéressé. Le passage que je vais vous lire a été écrit deux semaines avant la rencontre entre Elimane Loyckh et Oz Bradford.
Première Partie - Engagement. VIDEOS ix heure, l’heure de mon déjeuné, je me suis installé dans un hôtel au sud de la ville de Water Seven. Ce petit bâtiment rustique offre gîte et couvert à tous ceux qui savent payer les quelques Berry’s demandés. Ma chambre n’est pas très grande, environ quatre mètres sur cinq en comptant aussi la salle de douche. Elle est éclairée par une double porte fenêtre qui s'ouvre sur une petite place et possède une très jolie vue. La décoration aux tons ocre, soleil et bleus, et son sol en parquet recouvert, pour le confort, d'un tapis de laine, lui confèrent un style peu commode mais assez joli. Une table de nuit vient se loger entre le mur et la tête de lit coté droit. Une seule armoire couvre le mur au devant du lit, laissant un passage unique entre la porte d’entré et la vitre coulissante. Je prends une douche et m’habille. J’ai dans l’intention de m’engager aujourd’hui dans la Marine. Je ne connais pas encore toute la ville et n’ai pas vraiment vu beaucoup de matelot mais j’ai dans l’espoir qu’il y ait une administration militaire dans cette partie le l’île. S ept heure, le payement du séjour hôtelier réalisé, je sors au dehors, encore ce soleil radieux et cette légère brise qui constituent la météo habituelle de W7. Les toits rouges brillants de clarté, les trottoirs et réseaux fluviaux vides en cette heure matinale, le calme et la sérénité,… Le pied! Je remarque qu’un petit magasin est déjà ouvert. Je m’y dirige afin d’acheter une carte de l’île. Un vieil homme tout ridé avec un sourire marketing se tient derrière le comptoir. La bâtisse fait quelques trois mètres de haut seulement et l’intérieur y est sombre et très odorant, je présume que les quelques bougies parfumées doivent en être la cause. "Bonjour monsieur, auriez vous par hasard une carte de la ville? Je dois trouver les bâtiments de la Marine mais je ne suis pas du coin." I l me dessine grossièrement un plan, n’en ayant pas en stock, puis me propose deux trois bibelots. Je refuse poliment, je lui explique qu’il ne me reste presque plus d’argent et que je n’ai pas place dans ma besace. Je tourne les talons et m’en vais. C’est à droite au prochain carrefour, puis trois fois à gauche puis… Ok, je verrai au fur et à mesure de mes pas. Pour être plus rapide, je ferai mieux de prendre un Yagara Bull, j’adore ces petites bêtes, elles sont sympa et très pratiques. Je me rends donc dans un stand de location, je sais qu’il y en a un deux rues plus loin, ça va être rapide. M’y voilà, je prends le modèle classique et ressort. C inq minutes plus tard, la ballade fut de courte durée, voila déjà le bureau de la Marine indiqué par le vieux monsieur. J’amarre mon Yagara et pose mon pied sur le trottoir. Un écriteau à l’entré indique qu’il s’agit bien d’une administration militaire. Le bâtiment de couleur blanc cassé, monte verticalement à plus de quinze mètres de hauteur et la façade large de bien vingt mètres, est couverte de fenêtres. J'entre et me dirige vers la porte où il est noté "renseignement". Je demande où faut il aller pour s'engager dans la marine. On me répond que c'est au service des inscriptions, je m'y rends sans tarder. Une charmante demoiselle me reçoit. Bonjour, j'aimerai me porter volontaire pour rejoindre les forces de la marine! Oui bien sur je vous demanderai de remplir ce formulaire et ensuite d'aller chercher vos documents identitaires au bureau de l'administration civil, c'est à trois cents mètres sur votre droite. D eux heures pour remplir cette liasse de feuilles. Les questions débiles parsèment le questionnaire et certaines me font me poser un sérieux doute sur les capacités intellectuelles de l’auteur de ce test. En voici une en exemple : « Que faites vous si un pirate pille un village? A : Vous ne faites rien. B : Vous réagissez. C : Vous allez l’aider. » Vraiment, la stupidité envahit le document. Enfin bon, cela ne doit pas me déranger à ce point. Je le rends à la jolie jeune femme et je regagne l’entré de l’administration. Je sors, reprend mon Bull et me dirige à présent vers le bureau des données civiles de la Marine. Une fois arrivé, j’attache mon Yagara et accède dans le bureau via l’entré principale. C’est énorme à l’intérieur, tout blanc et décoré de statues divers nobles mondiaux aux têtes pas commodes. On m’indique où je dois aller pour ma paperasse et ressors une fois tout mes documents en main. Demi-tour vers mon ancienne destination. Après dix minutes, je revois le doux visage de la divine créature qui va prendre ma demande d’intégration au sein des marines. Rebonjour beau garçon, donnez moi votre dossier et je m’occupe du reste. Resté cependant dans ces sièges la derrière vous, au cas où j’aurai l’une ou l’autre question à vous posez. A près trois heures de clins d’œil d’attente et de blabla, c’est enfin fini. Un jeunot me conduit dans mes quartiers. Je prends mes aises, la chambre immense et spacieuse est composée d’un lit douillet et d’une fenêtre. Certain que dans deux jours, ça change et je serais transféré dans une base toute miteuse. Il faut que je monte en grade et vite… Je ressors au dehors après avoir défais le peu de bagages que je transportais et avoir mis un uniforme et je vais me balader. Journée bien que très pénible, assez mémorable. Je suis enfin un MARINE!
Deuxième Partie - Le jury. VIDEOD ans la marine depuis quelques jours, je n'ai toujours rien eu à faire, juste quelques papiers administratifs. N'étant affecté à aucune division ni département, j’empaquette mes affaires dans mon sac et je vais me promener en ville. Le soleil brille, ses rayons se reflètent partout, les oiseaux chantent, j’ai chaud et l’heure de midi approche à grand pas. J’entre dans quelques échoppes, me fais draguer par deux-trois demoiselles et même par un homme. Mon intérêt ne se porte pas du tout sur cela, aussi je me rends dans un petit bar restaurant. La décoration de cet établissement est très simple: un petit bar en coin au fond à droite, une ouverture au fond à gauche donnant sur les cuisines et des tables en cercle qui remplissent le reste de la petite salle. Les gens viennent y manger ou boire quelques mets cuisiné par le chef! Affamé, je m’empresse d'aller m'assoir au comptoir du bar. Je prends un pichet d'eau ainsi qu'un poulet rôti sur fond de légume vapeur et frite. Deux trois minutes plus tard, mon repas peut commencer. D ix minutes plus tard, mon repas achevé, je me retourne vers les tables et m'accoude au comptoir. Un jeune homme ainsi qu’une bien jolie demoiselle font leur apparition, ils sont suivis d'un dizaine de personne. Je ne le savais pas mais aujourd'hui, c'est le tournois annuel du Pharaon, un jeu de carte très prisé chez les jeunes où le gagnant reçoit la modique somme de 10.000Berry's. Le jeu consiste à ce que chaque joueur ait une famille comportant les six cartes suivantes: "le pharaon", "la reine", "le chat royal", "la pyramide", "le palais royal" et "les esclaves". Le tournoi se déroule en quatre manches éliminatoires plus la finale. La jeune femme s'avance vers moi. Elle me complimente pour mon physique et plus sérieusement, me propose une place dans le jury car une place est vacante et donc les arbitres sont trop peu nombreux. J’accepte l’offre de celle ci étant donné que j’aurai mon repas gratuit et que je n'ai pas grand chose d'autre à faire. La partie peut commencer. Chaque participant s'acharne à gagner, ils sont prêt à tout; déjà deux éliminations et trois exclusions pour tricherie. Mon appétit ressurgit, je commande trois cailles et un soda grenadine, c'est vrai, pourquoi se priver alors que c'est gratuit. Après une heure, la partie bat son plein et le nombre de concurrents a diminué de moitié. Les deux principaux favoris reste au top niveau, ils gagnent à tour de rôle et se rencontreront plus que certainement en finale. Il faudra d’ailleurs un arbitre pour cette finale, espérons que ce soit quelqu’un d’autre que moi. L a finale, enfin! Après quatre heures de jeu et pour ma part, de dîné, le concours touche à sa fin, les deux derniers participant sont face à face et la tension est à son comble, qui de la belle favorite ou du jeune favoris gagnera? Je me lève et préviens le patron du resto qu'il doit s'arranger avec les organisateurs du jeu pour les frais du repas. Le Barman me dit que la compétition n'est pas finie et me demande pourquoi ne pas rester. Ca ne m'intéresse tout simplement pas et je dois rentrer. Après lui avoir dit ces quelques mot, je sors du bâtiment et rentre dans mes quartiers. "Quelle belle journée!"
Troisième Partie - Premier sauvetage. VIDEOQ uatre heure, je n'arrive pas à dormir. Un responsable m'a dit qu'ici, les nouveaux sans affectation peuvent rentrer et sortir de la caserne sans soucis. Ils ne doivent pas interférer dans les projets en cours, c'est tout. Le divisionnaire m'a aussi prêté une copie du règlement de conduite et de devoir d'un marine. Je peux donc faire des tours de garde sans qu'on ne me le reproche. Je prends donc quelques tartines que je range dans mon sac, et je descend les escaliers pour arriver dans le couloir principal, puis la cuisine. J'avale deux trois morceaux de pain avec du jambon puis je me dirige vers la bibliothèque. J'emprunte deux livres, un roman parmi les quatre encore en main et une petite encyclopédie sur les végétaux, une des seules que je n'ai encore lu. Je m'assied sur un divan afin de choisir l'histoire me faisant le plus me sentir bien. D ix-huit minutes plus tard, me voici dehors. J'ai en poche un petit carnet au cas où je verrai de splendide monument à dessiner. La partie de la ville dans laquelle je marche est sale, pleine de détritus. Les gens sont malsains et les quelques enfants jouant à la balle deviennent grossiers dès que mon dos est tourné. Il n'est que cinq heure moins quart et il y a déjà des gens dans ces rues. La ville basse est très différente. D'un point de vue architectural, la différence n'est néanmoins pas frappante. Les bâtiments sont simplement un peu délabrés et attendent certainement la prochaine Aqua Laguna pour prendre leur bain annuel, les vitraux de couleur constellent les bâtisses leur donnant un petit air de mosaïque. Je lis mon livre tout en surveillant un rien les alentours. Je vais vous lire le prologue: « Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui vivait dans un somptueux château. Bien que la vie l’ait comblé de tous ses bienfaits, le prince était un homme capricieux, égoïste et insensible. Un soir d’hiver, une vieille mendiante se présenta au château et lui offrit une rose en échange d’un abri contre le froid qui faisait rage. Saisi de répulsion devant sa misérable apparence, le prince ricana de son modeste présent et chassa la vieille femme. Elle tenta de lui faire entendre qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences, et que la vraie beauté venait du cœur. Lorsqu’il la repoussa pour la seconde fois, la hideuse apparition se métamorphosa sous ses yeux en une créature enchanteresse. Le prince essaya de se faire pardonner, mais il était trop tard car elle avait compris la sécheresse de ce cœur déserté par l’amour. En punition, elle le transforma en une bête monstrueuse et jeta un sort sur le château ainsi que sur tous ses occupants. Horrifiée par son aspect effroyable, la Bête se terra au fond de son château, avec pour seule fenêtre sur le monde extérieur un miroir magique. La rose qui lui avait été offerte était une rose enchantée qui ne se flétrirait qu’au jour de son vingt-et-unième anniversaire. Avant la chute du dernier pétale de la fleur magique, le prince devrait aimer une femme et s’en faire aimer en retour pour briser le charme. Dans le cas contraire, il se verrait condamné à garder l’apparence d’un monstre pour l’éternité. Plus les années passaient et plus le prince perdait tout espoir d’échapper à cette malédiction ; car en réalité, qui pourrait un jour aimer une bête ? »Ce livre est superbe. A près bien deux heures à patrouiller et à lire, j'entends les cris d'une femme souffrant atrocement non loin de moi. Je me précipite en direction de ceux-ci. Les hurlements s'intensifient de plus en plus. Voila j'y suis, une petite maison sans étage, avec un rideau déchiré servant de porte d'entré. Au milieu de la seule pièce de la maison, se tient un homme debout près d'une jeune femme allongée sur un lit. Celle-ci, d'une vingtaine d'années hurle à la mort, l'enfant qu'elle vient d'accoucher ne respire peut et ne pleure pas. Le petit mari chauve sanglote en tenant sa femme par la main. Ils ne savent quoi faire et ne réagissent même pas à mon intrusion. Je demande si je peux aider mais ils ne savent répondre, ils ne croient plus en un miracle quelconque. Voilà quatre heures que le petit bout n'a plus donné signe de vie. Il est comme mort. La mère l'entrelace dans ses bras et le couvre de baisés. Le père sort, ne pouvant plus rester plus longtemps près de sa famille, la jeune femme s'évanouit alors car n'ayant plus de soutient, elle ne trouve plus la force nécessaire pour pleurer. Je m'empare alors du bébé et essaie de l'examiner, l'homme appelle à l'aide au dehors, mais personne ne lui répond. Le petit est tout blanc au visage, rouge au pied et respire difficilement. Il ne se débat pas, ne gémi pas, il reste immobile et silencieux. J'ai déjà lu ce symptôme dans une encyclopédie médicale de la bibliothèque de la marine. Je remets le nourrisson entre les bras de l'inconsciente et m'assure qu'il sera en sécurité puis je m'empresse de rejoindre les bâtiments militaires. Je cours vers la bibliothèque, je ne me souviens pas qu'il y avait autant de marche jusqu’au deuxième étage. J'entre en trombe, m'empresse d'aller voir dans la partie des livre médicaux, et malheur, je le trouve pas. Je vais à la rencontre du bibliothécaire qui me sermonne pour mon arrivée bruyante. Je lui explique alors la situation. Ni une ni deux, il s'empare de son cahier de note et me fait signe de le suivre. On court dans un dédale de couloirs sombres puis éclairés, il court vite le vieux. Nous sommes à présent entrés dans une pièce remplie de drap de bain, je suppose que c'est un vestiaire. Il regarde en dessous d'un tas de linge et sort le bouquin en question. Je ne lui pose aucune question malgré une forte interrogation sur l'endroit où se trouvait le livre. S ept minutes et trente secondes plus tard, me revoici en compagnie du couple d'infortunés. Ils ont repris leurs esprits, j'attrape le petit et le retourne. La mère se met à crier et à gesticuler dans tous les sens. Son compagnon veut me frapper mais je l'en empêche en le mettant knock out par terre. D'un coup, le bébé pleure. Les parents stupéfaits n'en reviennent pas. Je leur rends le petit et écrit une note sur un papier: Votre enfant souffre d'un manque d'oxygène arrivant dans son cerveau, avec l'âge ça va disparaitre mais jusque là L'oxygène étant transporté via le sang, il faudra de temps à autre mettre le petit la tête en bas afin de lui ré oxygéner le cerveau. Bien à vous. Loyckhs Midi, je regagne mes pénates et mon lit. Je me reposerai jusqu'au soir. Journée enrichissante!
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