Rencontre et chasse a l'homme !

Aaaah, ... La belle vie, sans amour, sans soucis, sans problèmes ... Vous savez qu'il y a peu de temps, quand j'étais encore pirate, enfin, quand j'ai renoncé à ma carriére de pirate, j'ai longtemps hésité entre devenir un simple marin pêcheur sans la moindre emmerde, à vivre au jour le jour pour vendre mes prises sur un étal du marché d'un petit village ? J'avoue qu'une vie comme ça m'aurait plus. Mais bon, en fin de compte, le pile ou face ... Enfin, ma longue et mure réflexion sur mon avenir me mena à embrasser une nouvelle fois la carriére de forban, pour cette fois lutter contre le Gouvernement plutôt que pour mon profit personnel. C'est une vie chouette aussi, vous savez. L'appel du large, l'aventure, l'esprit d'équipe, l'argent ... Y a de quoi mener une bonne vie tranquille. Enfin bref. Comme je me souviens, alors que je rendais visite aux familles des victimes de la scission de l'équipage afin de les informer sur le sort de mes anciens camarades, mon voyage à fini par me mener jusqu'au Royaume de Trader, dans le South Blue. Je m'en souviens bien à l'époque, je cherchais un moyen pour retourner dans North Blue, et j'avais trouvé moyen de me faire embarquer dans une bande de pirates complétement allumés qui comptaient rallier les mers du nord en gagnant la Route de tout les Périls par Reverse Mountain puis en tentant leur chances dans une traversée de Calm Belt. Et ayant pour ma part effectué la traversée de ce nid de monstres marins trois fois au cours de mon existence, il me semblait judicieux de tenter ma chance avec ces gars là.

Ce jour là, je m'en souviens donc bien, du fait de la chaleur horrible qui y régnait. J'avais du laisser tomber mes précieux vêtements fétiches, à savoir bandeau, pull et écharpe, et déambulait dans les rues du port en simple débardeur et pantalon, les cheveux tombant sur mon visage à la manière d'un grunge. Crevant de soif à cause de cette satanée chaleur, je décidais donc de faire escale dans une taverne afin de m'humecter le gosier dans les plus bref délai. Erreur. Plusieurs facteurs auraient pu m'induire au fait que les choses allaient mal tourner. La clientèle par exemple. C'est vrai, des gars brutaux et violents, qui sont déjà raides saoul alors qu'il n'est pas 15h, à par des pirates, je vois pas. Mais étant fraichement sortit de mon équipage, je décidais donc de rester. Après avoir passé ma commande - un whisky rafraichis avec deux glaçons - je m'enfonça un peu dans la taverne, me faisant une place en dégageant un poivrot de sa chaise. Ce dernier ne sembla remarquer sa situation lorsqu'il se retrouva étalé au sol, râla un peu, puis partit je ne sais où. Des pirates, obligé.

Le temps et les whisky passant, il me semble que je finis tout de même par bien m'accoutumer à cette joyeuse bande de poivrots. Chansons, rigolade sur de l'humour d'homme fortement alcoolisé, la routine quoi. Je me souviens qu'au moment où les choses sont parties en cacahuètes, j'étais déjà bien cuit.

D'un coup, deux types à ma tables commencèrent à se mettre sur la gueule - pour une histoire de bourse, à ce que je parvint à décoder de leur blabla. Le premier poussa le deuxième, qui répondis par un crochet du droit, avant de se retrouver avec une chaise cassée sur la tête. De fil en aiguille, la bagarre se répandit à la taverne entière. J'avoue que je n'ai pas été le dernier à me mettre à cogner non plus. Après tout, les bagarres de bar, c'est une tradition typiquement pirate, non ?
Enfin, passons. Les festivités durèrent un bon bout de temps - un crétin cru bon de me lancer une bouteille à la tête d'ailleurs - et firent la joie de tout les convives présent. J'en garde même une jolie trace de morsure sur la fesse gauche d'ailleurs. Si ça vous intéresse, je vous la montrerais plus tard, ok ?

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. La Marine débarqua et commencèrent à tirer dans le tas ; ce qui me semble un peu expéditif comme méthode, quand on y pense, c'est peut être que la bande de pirate en question devait être réputée comme étant violente et peu prompte à la coopération avec les représentants du Gouvernement. Au final, lorsque les poivrots - et moi - furent matés, les prisonniers furent conduits à la base de la Marine du port. Seuls quatre occupants de la taverne restèrent. Moi, deux autres types de la bande de pirate, et un gars qui était rentré plus tard au comptoir. Le premier fut abattu d'une balle dans la tête. Il en fut de même pour ma personne - à ceci prés que plutôt que de m'exploser le crâne, la balle se contenta de le traverser grâce à l’immatérialité que me conférait mon fruit. Néanmoins, pour donner le change, je m'écroulais lourdement au sol, mimant l'immobilité de la mort.

Le troisième gringo eu lui aussi droit à sa dose de plomb dans le cerveau, et suivi les traces de son collègue dans l'haut dela ... Au final, il ne restait plus que le type du comptoir. Tant pis pour lui ! Pour ma part, je comptais bien attendre que les Marines ramassent les corps pour me faire la belle. A moins que quelque chose d'inattendue ne se produise avant ?